L’année 2024 marque un tournant pour les Africains cherchant à circuler librement sur leur propre continent. Alors que l’espace Schengen en Europe permet une mobilité sans entraves entre plusieurs pays, l’Afrique peine à offrir un tel niveau de liberté à ses citoyens. Cependant, cinq pays africains viennent de franchir une étape importante en supprimant l’obligation de visa pour tous les Africains. Ces avancées, bien que significatives, montrent encore une fois que le chemin vers une pleine mobilité africaine est encore long.
Un pas en avant pour la mobilité africaine
Les Seychelles sont à la pointe de cette initiative depuis plusieurs années. Cet archipel idyllique n’a jamais exigé de visa pour les Africains, ouvrant ainsi ses portes à la diversité culturelle du continent. Cela montre qu’une politique d’ouverture peut aller de pair avec le développement touristique.
Le Kenya a emboîté le pas en 2019, annulant l’obligation de visa pour tous les citoyens africains. Cette décision est une réponse à la nécessité d’encourager les échanges économiques et culturels intra-africains. Il s’agit d’une avancée majeure pour cet important carrefour de l’Afrique de l’Est.
Des pays qui embrassent la mondialisation
Depuis 2023, le Rwanda est également sur cette liste. Kigali a bien compris que l’ouverture aux voisins africains est un levier de croissance économique et de développement. L’accueil sans visa instaure un climat de confiance et de solidarité continentale.
Le Bénin a intégré ce mouvement en 2019, facilitant ainsi les déplacements pour les citoyens des autres pays africains. En adoptant cette politique, Cotonou espère améliorer les relations commerciales et culturelles avec ses voisins et renforcer la solidarité africaine.
| 🔑 Nom | Description |
|---|---|
| 🏝️ Seychelles | Aucun visa requis depuis plusieurs années |
| 🌍 Gambie | Liberté de mouvement depuis 2019 |
| 🦒 Kenya | Visa annulé en 2019 pour les Africains |
| 🇧🇯 Bénin | Ouverture sans visa dès 2019 |
| 🇷🇼 Rwanda | Portes ouvertes depuis 2023 |
La Gambie n’est pas en reste, ayant instauré dès 2019 un régime de zone sans visa pour les Africains venant en vols réguliers et charters. Cette mesure vise non seulement à renforcer le tourisme, mais aussi à créer un véritable marché interafricain.
Des obstacles supplémentaires à surmonter
Malgré ces avancées, la question de la mobilité intra-africaine reste complexe. Les facilités observées dans certaines sous-régions, comme en Afrique de l’Ouest où un Togolais peut voyager sans visa vers Dakar, ne se traduisent pas encore dans la totalité du continent. La distance et la diversité des régimes politiques freinent l’uniformisation des lois de migration.
Le défi consiste à étendre ces privilèges à d’autres pays et à lever les obstacles administratifs. Des efforts coordonnés entre les États africains sont nécessaires pour promouvoir une véritable intégration continentale. Les avantages économiques et sociaux à long terme sont immenses.
- L’amélioration des infrastructures de transport.
- La simplification des procédures douanières.
- Une harmonisation des politiques migratoires.
Aujourd’hui, seuls cinq pays africains offrent cette liberté tant espérée. Cela représente un pas en avant, mais également un rappel des efforts qui restent à accomplir.
Quelle direction l’Afrique prendra-t-elle pour améliorer la mobilité continentale et favoriser l’intégration de ses peuples dans les années à venir ?
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