La Côte d’Ivoire fait une découverte historique avec la découverte du plus grand gisement aurifère de son histoire, une trouvaille qui devrait transformer le paysage économique du pays.

Un gisement aux proportions historiques

La Côte d’Ivoire se trouve à l’aube d’une nouvelle ère économique grâce à la découverte du plus grand gisement aurifère de son histoire, situé dans la région de Koné. Selon les estimations fournies par la présidence ivoirienne, la quantité d’or présente dans ce site atteint un total de 155,5 tonnes, soit environ 5 millions d’onces, avec une teneur moyenne de 0,72 gramme par tonne (g/t).

Impact économique et emploi

Cette découverte monumentale devrait significativement stimuler l’économie du pays, notamment en créant des emplois. D’après les autorités ivoiriennes, l’exploitation de ce gisement devrait générer environ 4 500 emplois directs et indirects. Ce chiffre impressionnant aura des répercussions positives sur les taux de chômage locaux, tout en contribuant à la stabilité financière des familles.

Capacité industrielle et comparaison régionale

Le projet Koné, comme il est nommé, se distingue également par sa capacité industrielle. Selon M. Martino de Ciccio, la capacité annuelle de traitement de l’usine sera de 11 millions de tonnes de minerai. En termes de volume, cette mine se classera comme la troisième plus grande d’Afrique de l’Ouest, après celles du Burkina Faso avec 12,3 millions de tonnes et de la Guinée avec 12 millions de tonnes.

De plus, une première somme de 400 milliards de francs CFA (609 millions d’euros) sera investie pour amorcer les travaux de construction de la mine, dont le début est prévu pour le dernier trimestre de cette année. La mine devrait entrer en production en 2027, avec une durée de vie estimée à vingt ans.

Perspectives futures pour la production nationale

Selon Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, la production nationale d’or en Côte d’Ivoire est en constante augmentation. En novembre 2023, le ministre estimait que la production atteindrait 55 tonnes d’or en 2024, contre 41,8 tonnes en 2021. Ce bond représente une croissance notable qui pourrait encore s’accélérer avec l’exploitation du gisement de Koné.

Le secteur minier diversifié

La Côte d’Ivoire ne se limite pas à l’or ; le pays est également riche en autres ressources minérales. Le ministre Coulibaly a révélé qu’à la fin de 2023, la Côte d’Ivoire comptait 227 mines semi-industrielles et 149 mines artisanales actives. Outre l’or, ces mines produisent du diamant, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite et du cuivre. Cette diversité minérale constitue un atout indéniable pour le pays, permettant de diversifier les sources de revenus et d’atténuer les risques économiques liés à la fluctuation des prix des matières premières.

Un projet à portée sociale

Outre les bénéfices économiques, le projet Koné a également des objectifs sociaux. Les autorités ont annoncé que les revenus générés par l’exploitation serviront également à financer divers projets sociaux en faveur des populations locales. Ces initiatives viseront à améliorer les infrastructures et à fournir des services essentiels comme la santé et l’éducation, contribuant ainsi au développement équitable et durable de la région.

Une vision d’avenir

La découverte du gisement de Koné place la Côte d’Ivoire sur la carte mondiale des grands producteurs d’or et ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le pays. Les investissements à venir, conjugués à une gestion efficace des ressources, pourraient bien propulser la nation vers une croissance durable et inclusive. Le défi sera de garantir une exploitation respectueuse de l’environnement et bénéfique pour toutes les communautés concernées.

Avec cette découverte historique à Koné, la Côte d’Ivoire est-elle en passe de devenir un leader africain dans le secteur minier ?

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Originaire d'une ville vibrante d'Afrique, je suis un journaliste passionné par les récits de mon continent. Diplômé en journalisme, j'ai fondé Afriquenligne, en étant captivé par le désir de révéler les réalités africaines. Je voyage pour offrir des reportages authentiques, visant à transformer la perception de l'Afrique. Contact : [email protected]

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