Un membre de l’organe supérieur de l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a confirmé que le comité directeur du parti étudie d’éventuelles irrégularités impliquant plus de 60 votes qui, selon certains, n’ont pas été pris en compte.
Éventuelles irrégularités
L’un des principaux sujets de discorde concerne le poste de secrétaire général et le nombre de voix que Senzo Mchunu et Ace Magashule ont reçu. Rappelons que dans les résultats annoncés hier par le comité chargé des élections du parti, la NEC, Senzo Mchunu a reçu 2336 voix contre 2360 voix pour Ace Magashule. Le congrès de l’ANC devrait se terminer mercredi avec l’annonce des nouveaux membres de la NEC et le premier discours de Cyril Ramphosa en tant que président de l’ANC.
Une volonté d’unir le parti
La victoire de Ramaphosa a été bien accueillie par les membres du parti au pouvoir, en indiquant que l’ANC pourrait tout de même sortir uni malgré d’éventuelles réclamations. En effet, avant le congrès du parti, beaucoup craignaient que les deux principaux camps qui s’opposaient, celui dirigé par Ramaphosa et celui dirigé par Nkozasana, ne soient trop divisés pour parvenir à s’unir derrière le vainqueur. Mais les déclarations des partisans semblent affirmer le contraire. « Les deux camps ont gagné. Cyril a promis qu’il allait lutter contre la corruption. C’est un homme bon. Nous voulons que Zuma termine son mandat », a déclaré un délégué lors du congrès.
Le nouveau leadership de l’ANC aura pour principale mission de convaincre les Sud-Africains qu’il y aura véritablement une réforme après les dix années de pouvoir de Zuma. Un mandat qui a été entaché de nombreuses affaires de corruption et d’une régression économique sans précédente.
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