L’ancien vice-président du Zimbabwe était arrivé dans le pays hier, en fin d’après-midi. Suite au départ de Robert Mugabe, son retour d’exil a été très attendu. D’ici quelques jours, il deviendra président par intérim pour une durée de 90 jours.
Pour « sauver » le Zimbabwe
La date du 22 novembre 2017 a été une journée pleine de suspenses pour toute la population. Les partisans du nouvel homme fort l’attendaient durant plusieurs heures et finissaient par le rencontrer en fin de journée au sein du quartier général du Zanu-PF. Dans son discours, il a annoncé : « Aujourd’hui, nous voyons naître une nouvelle démocratie ». Ce qui est certainement synonyme d’une grande initiative à sauver le pays. Pour lui, il est primordial de faire régner la paix et de relancer l’économie par la création d’emploi.
Une population assoiffée de changements
La liste des attentes des classes populaires est très longue. Depuis des années, la majorité de la population souhaite que les investisseurs étrangers reviennent dans le pays. Avec un taux de chômage pharaonique de 90%, tout le monde espère beaucoup de leur retour. Les Zimbabwéens espèrent également que l’accès aux crédits bancaires soit facilité. Bref, tout le pays veut bénéficier de beaucoup d’améliorations autant sur le plan politique, éducatif, économique que social.
Organiser les élections en 2018
Pour l’opposition et comme la Constitution le prévoit, les élections devront avoir lieu à partir de juillet 2018. Pour sa part, le parti MDC préfère que celles-ci soient organisées de manière inclusive. Pour cela, la participation de la communauté internationale est vivement souhaitée afin de garantir un maximum de neutralité et de transparence. Enfin, il faut à tout prix que les forces armées ne s’ingèrent guère dans la mise en œuvre du processus électoral. Leur rôle doit se limiter à assurer l’ordre public.
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