Le Mozambique vient d’expulser plus de 50 Éthiopiens entrés illégalement dans le pays. Certains d’entre eux sont arrivés en Mozambique après un long périple de six semaines, selon des responsables mozambicains.
De nouveaux migrants arrivent en Éthiopie
Selon une déclaration du Service de l’immigration mozambicain (SENAMI), une quarantaine d’Éthiopiens ont été trouvés dans la brousse, dans le district central de Gorongosa. Les autres ont été arrêtés dans d’autres parties du pays. Les migrants auraient déclaré à l’autorité de l’immigration qu’ils avaient effectué un long voyage par voie terrestre depuis l’Éthiopie, en passant par le Kenya et la Tanzanie, à la recherche de débouchés économiques. Certains Éthiopiens ont dit qu’ils voyageaient depuis près de six semaines et prétendent avoir payé d’énormes sommes d’argent aux passeurs. Cira Fernandes, porte-parole du Service national d’immigration mozambicain, a déclaré que les Éthiopiens n’avaient pas de passeport ni d’autres documents d’identité.
Un processus de rapatriement complexe et très coûteux
Les rapatriements coûtent très chers au gouvernement. Le porte-parole du Service national d’immigration mozambicain a ajouté que, juste pour l’année dernière, le gouvernement avait dépensé plus de 200 000 dollars pour rapatrier près de 4 000 sans-papiers. Cependant, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l’ONU a accepté de supporter le coût de l’expulsion du dernier lot de migrants, fournissant aux Éthiopiens de la nourriture et des soins médicaux. Enfin, Cira Fernandes a déclaré que l’OIM aidera les migrants à « lancer de petites entreprises pour éviter d’avoir un statut de migrants illégaux ».