À quelques jours des épreuves tant redoutées, une vague de panique a submergé les candidats et les autorités malgaches suite à l’apparition de faux sujets du baccalauréat sur les réseaux sociaux.

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Des faux sujets en échange d’argent

Le 20 juillet au soir, des centaines de publications inondent Facebook, proposant des sujets de bac présentés comme officiels en échange d’argent. Les prix varient entre 2000 et 25 000 ariary (environ 40 centimes d’euro à 5 euros). Les offres se multiplient et suscitent de nombreux commentaires et partages, créant une panique générale.

Face à la prolifération de ces publications, le ministre par intérim de l’Enseignement supérieur, Fidiniavo Ravokatra, intervient rapidement pour démentir toute fuite des sujets officiels. Il appelle au calme et avertit que des sanctions seront prises contre les auteurs de ces arnaques.

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La police en alerte maximale

La police nationale adopte une position de tolérance zéro, mettant en garde contre toutes « tentatives de destructions de l’éducation et de l’avenir des jeunes Malgaches ». Elle annonce des mesures strictes pour identifier et poursuivre les responsables de cette fraude massive.

Michel Andriamihajanirina, responsable du plaidoyer au sein du Mouvement national pour l’éducation pour tous (Monept), attribue cette situation à la démocratisation de Facebook, le réseau social le plus utilisé à Madagascar. « À l’ère des réseaux sociaux, c’est facile pour une personne qui veut se faire de l’argent de véhiculer ça, de trouver des gens, et de faire la transaction », explique-t-il.

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🔍 Facteur Détails
📱 Réseaux sociaux Facebook est la plateforme principale utilisée pour diffuser les faux sujets.
💰 Prix Les faux sujets sont vendus entre 2000 et 25 000 ariary.
🚨 Réaction officielle Le ministre et la police ont rapidement démenti et pris des mesures.

Impact sur les étudiants et les autorités

Le baccalauréat à Madagascar est régulièrement entaché par des fuites en ligne des épreuves officielles. Ces incidents sont souvent attribués à des failles logistiques lors du transfert des sujets vers les différentes régions de l’île. Cette année, la vente de faux sujets sur Facebook a ajouté une couche supplémentaire de complexité à un problème déjà préoccupant.

Les étudiants, déjà sous pression, voient leur stress décuplé par cette situation. La confiance dans le système éducatif est ébranlée, et les autorités doivent redoubler d’efforts pour rétablir la sérénité et la justice des examens.

  • Les autorités doivent renforcer la sécurité des sujets d’examen.
  • La sensibilisation des étudiants aux dangers des faux sujets est essentielle.
  • Les plateformes sociales doivent collaborer pour limiter la diffusion de fausses informations.

La prolifération des faux sujets de bac sur Facebook soulève des questions cruciales sur la sécurité des examens et l’intégrité de l’éducation. Comment garantir un environnement d’examen juste et sécurisé à l’ère numérique ?

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Je suis Hery, rédacteur chez Afriquenligne depuis sa création. Mon domaine d'expertise est la géopolitique africaine. Je me suis lancé dans la rédaction pour démêler les complexités politiques qui façonnent notre continent. Mon travail vise à fournir des analyses profondes sur les conflits, les élections et les politiques gouvernementales, en m'appuyant sur une recherche rigoureuse et des entretiens avec des acteurs clés. Je crois fermement que comprendre notre passé et notre présent est essentiel pour construire un avenir meilleur pour l'Afrique. Contact : [email protected]

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