La scène aurait pu se dérouler dans un hôpital, mais c’est dans un centre d’examen de Côte d’Ivoire qu’une jeune fille de 17 ans a vécu l’expérience la plus inattendue de sa vie.
Le 27 mai 2024, les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) débutent en Côte d’Ivoire. Une date attendue avec impatience par des milliers de collégiens, qui voient en cet examen une première marche vers leur avenir académique. Parmi eux, une candidate se distingue : enceinte de neuf mois, elle décide courageusement de se présenter aux épreuves malgré l’imminence de son accouchement.
Un examen sous haute tension
La journée commence normalement avec l’épreuve de français, que la jeune candidate parvient à terminer sans encombre. Mais la tension monte durant l’examen de physique, lorsqu’elle commence à ressentir de fortes contractions. Sa situation devient rapidement critique, et il devient évident qu’elle ne peut plus continuer à répondre aux questions du test.
Les autorités du centre d’examen réagissent rapidement. Elle est prise en charge et transportée d’urgence à l’hôpital le plus proche, où elle donne naissance à une petite fille d’environ trois kilogrammes. Cet acte de bravoure soulève des questions sur les conditions auxquelles sont confrontées certaines jeunes filles durant des moments cruciaux de leur vie éducative.
Un cas loin d’être isolé
Il est important de noter que des évènements similaires ont déjà eu lieu ailleurs. En 2023, une élève au Bénin a connu une situation comparable durant une épreuve du BEPC. Cette candidate a dû interrompre son examen de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) après avoir ressenti des signes de malaise apparents.
La cheffe du centre d’examen, informée de la situation, est intervenue rapidement. Grâce à la présence d’une infirmerie équipée et de personnel médical compétent, la future mère a pu être évacuée vers une maternité où elle a donné naissance à un enfant sain.
Ce que cela révèle sur le système éducatif
Ces incidents mettent en lumière des aspects souvent négligés du système éducatif en Afrique. Le courage et la détermination de ces jeunes filles sont à saluer, mais leurs histoires révèlent un manque de structures adaptées pour gérer des situations aussi extraordinaires. Certaines interrogations méritent d’être soulevées.
Pourquoi les élèves enceintes se sentent-elles obligées de passer ces examens malgré les risques pour elles et leurs enfants ? Une question qui incite à réfléchir sur la mise en place de protocoles d’accueil plus adaptés pour accompagner ces élèves dans des moments si décisifs.
📝 | Résumé |
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👩🍼 | Jeune mère courageuse |
🏥 | Transportée à l’hôpital |
🤰 | Cas similaire au Bénin |
📚 | Système éducatif concerné |
Ces événements pourraient inspirer des réformes au sein des ministères de l’Éducation en faisant ressortir l’importance de créer un environnement scolaire plus inclusif et protecteur. Cela inclurait une formation spécifique pour le personnel des centres d’examen, tout en rendant les personnels de santé plus accessibles.
Pour que ces efforts soient fructueux, la coopération entre ministères, autorités locales et organisations de protection de la santé et de l’enfance est primordiale. En intégrant ces mesures, on pourrait éviter que de telles situations se reproduisent, garantissant ainsi une meilleure prise en charge.
- Préparation au BEPC
- Situation des candidates enceintes
- Prise en charge des urgences
- Conditions sanitaires dans les centres d’examen
Il semble évident que ces femmes auront un rôle particulièrement inspirant pour les générations futures. Mais la question qui reste sans réponse est la suivante : Comment les structures éducatives peuvent-elles mieux soutenir ces candidates durant leurs moments les plus vulnérables ?