EDF s’associe à l’Arabie saoudite pour la construction d’une projet écologiquement contesté nommé Neom. Un rêve d’urbanisme high-tech alimenté par l’électricité durable qui soulève de nombreux débats!
Une alliance bien controversée
Une refonte massive du désert en une utopie de villes high-tech, le projet Neom saoudien fait rêver mais éveille aussi l’inquiétude. Le partenaire de prédilection pour ce rêve urbain? EDF, le géant français de l’énergie. Soulignant les opportunités et le potentiel «durable» du projet, EDF doit néanmoins affronter de vives critiques.
L’ambition démesurée du projet Neom
Dévoilé par le prince saoudien Mohammed Ben Salmane en 2017, Neom est une vision audacieusement futuriste. Ce plan comporte la construction de villes draconiennes et parfaitement charmées, y compris une île, une station de ski et une ville linéaire spectaculaire, « The Line », qui s’étend sur 170 km et provoque un choc de taille avec ses murs d’une hauteur vertigineuse de 500 mètres. Le coût estimatif de ce projet ambitieux se situe près de 500 milliards de dollars.
Le défi d’EDF : une électricité durable pour un rêve urbain
Le rôle d’EDF dans ce super-projet est d’installer des centrales hydroélectriques pour alimenter « The Line » en électricité durable. Malgré la revendication d’une « durabilité » par EDF, ce partenariat soulève plusieurs sourcils. Certains employés d’EDF eux-mêmes ont exprimé leur mécontentement. Ils critiquent cet énorme projet essentiellement axé sur le tourisme de masse, dénué de toute considération pour les populations locales.
Les répercussions écologiques et éthiques de Neom
Dans le débat qui accompagne ce projet colossal, deux questions dominent : Va-t-il figurer dans le rapport RSE d’EDF ? Et qu’en est-il de la position de l’Arabie saoudite sur les droits de l’homme ? Les critiques trouvent le projet peu « vert » et les implications éthiques du projet épousent parfaitement cette critique.
La légitimité de critiquer l’utilisation de richesses et de ressources
La question qui divise les opinions est celle du droit de critiquer l’usage que l’Arabie saoudite fait de sa richesse et de sa culture. Certains pensent que non. Mais il existe également un droit d’opinionner sur l’usage que quelqu’un fait de notre planète et de dénoncer ceux qui légitimisent de grands méfaits par un petit bienfait.
Là se pose donc la question ultime et invitante à réflexion. Sommes-nous en mesure de critiquer sérieusement ce que les autres font de leur bien, de leur culture, et de notre planète ?