Engagé depuis 2017 dans une lutte farouche contre la pollution plastique, le Kenya poursuit sa révolution écologique en interdisant l’usage des sacs plastiques pour collecter les déchets organiques. Cette nouvelle mesure, annoncée par l’Autorité nationale de gestion de l’environnement, renforce les engagements écologiques du pays.
Une nouvelle avancée contre la pollution plastique
Le Kenya persiste et signe dans sa guerre contre la pollution plastique. Cette fois, le pays africain cible spécifiquement l’utilisation des sacs plastiques pour collecter les déchets organiques. L’annonce de cette mesure vient renforcer la politique environnementale du pays, en place depuis 2017, pour lutter contre le fléau environnemental moderne qu’engendrent les sacs plastiques à usage unique.
Réduire la quantité de déchets plastiques dans les villes
En particulier, la capitale du pays, Nairobi, est confrontée à un problème crucial : chaque jour, elle génère près de 2 500 tonnes de déchets solides. Sur cette quantité impressionnante, un cinquième est constitué de déchets plastiques. Face à cette situation alarmante, l’autorité de gestion environnementale kenyanne pousse pour une interdiction plus large des sacs en plastique.
Qu’en est-il des déchets organiques?
Dorénavant, en application de la directive de la NEMA (Autorité nationale de gestion de l’environnement), tous les déchets organiques seront séparés et placés dans des sacs poubelles 100% biodégradables. Qu’il s’agisse de ménages publics ou privés, institutions, fonctions ou événements, tout déchet organique se doit d’être traité avec un respect accru pour l’environnement.
Collaboration et coûts
La mise en place de cette décision nécessite une collaboration étroite avec les gouvernements locaux, ainsi qu’avec les services privés de collecte de déchets. Ceux-ci se devront de fournir à leurs utilisateurs des sacs biodégradables afin de faire respecter cette réglementation. Néanmoins, cette mesure pourrait accroître le coût de la collecte des déchets, notamment pour les ménages, ce qui pose la question de l’équilibre entre environnement et économie.
Un engagement renouvelé pour l’environnement
Cette nouvelle interdiction renforce l’engagement continu du Kenya vers la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution plastique. Un pas de plus vers une mégalopole plus verte, malgré des défis d’ordre économique et logistique à relever. Cette action reflète une volonté de préserver notre planète pour les générations futures, et met en lumière le rôle crucial que peut jouer l’action collective dans cette lutte.
Le coût potentiellement plus élevé de la collecte des déchets est-il un prix trop élevé à payer pour la préservation de notre environnement ? Ou est-ce, au contraire, une dépense légitime pour assurer l’avenir de notre planète ? C’est à cette question que nous sommes tous appelés à réfléchir.