Un important hôpital public du Kenya a mis un terme à une grève prolongée en licenciant 100 médecins manifestants qui réclamaient de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires.
Une grève de longue durée prend fin dans un hôpital kényan
Un mouvement de grève qui a mis à mal l’infrastructure médicale d’un des principaux hôpitaux publics du Kenya a pris fin de manière abrupte. L’administration de l’hôpital a mis en œuvre une politique de licenciement, démis de leurs fonctions 100 médecins qui étaient en grève depuis plusieurs semaines. Les praticiens en question s’étaient mobilisés pour protester contre leurs conditions de travail et les salaires qu’ils jugeaient insuffisants.
Violation des accords gouvernementaux
Le personnel médical a exprimé sa désapprobation à la suite de ces renvois. Selon eux, cette mesure constitue une violation des accords précédemment conclus avec le gouvernement. Il est important de rappeler que ces accords garantissent le droit de protester et de revendiquer de meilleures conditions de travail dans le cadre des protocoles de travail établis.
La lutte continue malgré les licenciements
Malgré ces licenciements, les médecins restent déterminés à poursuivre la lutte pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Ils considèrent ces licenciements non pas comme une fin, mais plutôt comme une nouvelle étape dans leur combat pour une stabilité et une équité au sein de leur profession.
Impact probable sur les services de santé
L’impact de ces licenciements sur les services de soins de l’hôpital et, à une échelle plus large, sur le système de santé public kényan, reste à évaluer. Le licenciement d’un nombre aussi important de médecins pourrait bien aggraver la pression déjà existante sur les services de santé. Une pression d’autant plus préoccupante que le monde continue de lutter contre les ramifications de la pandémie COVID-19.
Soutien grandissant pour le personnel médical
Alors que le bras de fer se poursuit, le soutien en faveur du personnel médical ne fait que se renforcer. La population et d’autres corps professionnels du pays se rassemblent pour soutenir les médecins dans leur quête d’un environnement de travail meilleur et plus sûr.
Un acte de défi de l’hôpital public kényan pourrait être le tournant de cette grève prolongée, mais il est indéniable que la lutte pour de meilleures conditions de travail dans le secteur de la santé va bien au-delà de l’issue de ces licenciements.