La Cour constitutionnelle en Afrique du Sud a statué que Jacob Zuma, l’ancien président, malgré les accusations de corruption, a la possibilité de se présenter aux élections de 2024.
Une décision unanime
Les juges de la Cour constitutionnelle sud-africaine ont rendu une décision unanime concernant le futur politique de Jacob Zuma. En dépit des accusations de corruption qui pèsent sur lui, la Cour a déclaré que l’ancien président est autorisé à se présenter lors des élections générales de 2024. Zuma jouit de ce droit en vertu de la Constitution sud-africaine, selon le verdict de la Cour.
Un passé politique controversé
Jacob Zuma, qui a présidé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, a une carrière politique marquée par la controverse. Il fait face à de multiples accusations de corruption liées à son temps passé à la tête de l’État. Plusieurs inculpations, notamment pour des crimes de corruption, de fraude, de racket et de blanchiment d’argent, ont été émises contre lui dans de multiples affaires distinctes.
Nié toute allégation
Malgré les accusations, l’ancien président n’a cessé de clamer son innocence. Il a vivement nié toute implication dans les actes de corruption qui lui sont reprochés. Selon lui, ces accusations sont le fruit d’une chasse aux sorcières orchestrée par ses adversaires politiques pour le discréditer et entraver sa candidature future.
Soutien des partisans de Zuma
L’annonce de la Cour constitutionnelle a été chaleureusement accueillie par les partisans de Zuma, qui ont exprimé leur soutien à l’ancien président sur les réseaux sociaux. Connu pour sa capacité à mobiliser les masses pendant son mandat, Jacob Zuma reste une figure populaire malgré les nombreux scandales qui ont entaché sa présidence.
Un retour politique possible
L’arrêt de la Cour constitutionnelle ouvre à présent la voie à un retour possible de Jacob Zuma sur la scène politique sud-africaine, malgré ses démêlés judiciaires. Il demeure à voir si le peuple sud-africain est prêt à accorder une nouvelle chance à l’ancien leader, alors que les accusations de corruption continuent de peser sur lui.