L’armée malienne a célébré, mercredi 20 janvier 2021, son 60e anniversaire dans un contexte de tensions croissantes avec la communauté internationale. A cette occasion, Aliou Diallo, président d’honneur de l’ADP – MALIBA, a adressé un message de félicitations aux Forces armées du Mali (FAMA). Il en a profité pour évoquer les actions de sa Fondation MALIBA, qui soutient les soldats et les victimes de la crise depuis dix ans.
Des louanges aux FAMA
L’armée malienne a fêté, le mercredi 20 janvier 2022, son 60e anniversaire. Une célébration qui se tient au moment où le Mali engage un bras de fer avec la CEDEAO. L’organisation sous-régionale a imposé, le dimanche 9 janvier, des sanctions sévères au pays pour punir la junte de ne pas avoir respecté le calendrier électoral. A l’occasion de cette fête nationale, Aliou Diallo, président d’honneur de l’ADP – MALIBA, a adressé un message de félicitations aux Forces armées du Mali (FAMA) pour le sacrifice consenti à ce jour.
« Dans cette guerre que subit le Mali, notre vaillante armée nationale et toutes nos forces de défense et de sécurité se trouvent en avant-garde. Ils sont debout sur les remparts et sur tous les fronts. Dans des conditions extrêmement difficiles, de jour comme de nuit, nos FAMA accomplissent leur serment, au péril de leur vie et jusqu’au sacrifice ultime pour plusieurs d’entre – eux », a loué l’ex député de Kayes. Il dit s’incliner « devant la mémoire des soldats tombés sur le champ de l’honneur » et prie « pour le repos de leur âme ». Il n’oublie pas aussi d’adresser ses « condoléances à leur famille ».
Au-delà du discours, des actions concrètes
Si le discours flatteur est le propre des politiques, le milliardaire malien peut se targuer d’avoir été l’une des rares personnalités à avoir posé des actions concrètes en faveur des soldats maliens et de leurs familles. En effet, sa Fondation Maliba leur vient en aide depuis le début de la crise, de diverses manières. D’abord, elle construit, aménage et met à disposition des familles de veuves des dizaines de maisons et appartements. L’organisation apporte également un soutien financier aux veuves et orphelins. Comme les 50 millions offerts à ceux de la tuerie d’Aguelhoc en février 2012. Elle effectue parallèlement des dons de vivres (riz, mil, lait, sucre, etc.) aux déplacés, dont ceux des régions de Mopti et Ségou installés dans les camps de Bamako, et du Collectif des ressortissants du Nord (COREN).
Des réalisations dans des camps militaires
En outre, la Fondation MALIBA apporte directement son soutien aux forces de défense et de sécurité. « Cela s’est traduit par la fourniture des médicaments à certaines garnisons en les aidant aussi à équiper leur infirmerie, par l’installation de forages d’eau dans des camps militaires », indique Aliou Diallo. Son organisation a aussi équipé les forces de l’ordre pour mieux lutter contre la pandémie de la Covid-19. Elle a notamment remis des lots de masques jetables, des cartons d’eau de javel, de savon liquide et de gel hydroalcoolique. Parmi les bénéficiaires, on retrouve la Brigade Spéciale d’Intervention et la direction générale de la Police Nationale. Il s’agit là d’actions notables, mais pas assez remarquables pour le milliardaire malien et son équipe.
Profiter du retrait français pour acquérir sa souveraineté
« Nous continuerons de fournir cet effort pour nos valeureux soldats qui méritent le soutien de tous les maliens jusqu’à la victoire finale certaine », a promis Aliou Diallo, pour qui aucun sacrifice n’est de trop pour son Mali natal. Dans son « Plan Marshall pour le Mali », le PDG d’Hydroma prévoit justement de moderniser l’armée en la dotant d’équipements de pointe, en multipliant les formations avec des partenaires crédibles et en misant sur le renseignement. En attendant de débarquer au Palais de Koulouba, il suggère aux autorités de la transition de profiter du retrait des forces françaises pour renforcer les capacités militaires et la situation stratégique du Mali. Aliou Diallo a aussi appelé à diversifier la coopération militaire (Etats Unis, Russie, Turquie, Chine, etc.). Selon lui, c’est seulement ainsi que le pays pourra gagner sa souveraineté.