Présente en Afrique depuis trois ans, GreenYellow, filiale du groupe Casino spécialisée dans la production d’énergie photovoltaïque et dans l’efficacité énergétique, multiplie les projets sur le continent grâce à des solutions de financement adaptées aux réalités économiques locales.
Acteur de premier plan sur le marché du photovoltaïque, avec plus de 250 centrales installées et plus de 2500 contrats de performance énergétique (CPE) exploités dans le monde, GreenYellow, filiale du groupe Casino, s’est spécialisée dans les solutions de réduction de la consommation d’énergie autofinancée. Une offre particulièrement adaptée au marché africain de l’énergie, qui pâtit d’un sévère manque en matière d’infrastructures, faute d’investissements suffisants.
Tunisie, madagascar, burkina faso… les nouveaux projets se multiplient en 2020
Depuis plusieurs années, GreenYellow a ainsi fait de son développement sur le continent africain l’un de ses objectifs prioritaires de développement. Les derniers mois écoulés témoignent de la montée en puissance de cette stratégie. Le producteur d’énergie solaire s’est ainsi engagé dans un nouveau projet en Tunisie pour le compte de la filiale Meddis Distribution, du groupe Mabrouk, opérateur de Géant et de Monoprix dans le pays. Le contrat prévoit la construction d’une centrale en ombrières de parking d’une capacité d’1,2 MWc. Un projet qui intervient seulement quelques mois après l’inauguration par GreenYellow de l’une des plus grandes installations d’ombrières solaires photovoltaïques à Bouskoura au Maroc.
Sur la côte sud-est de l’Afrique, à Madagascar, l’entreprise dirigée par Otmane Hajji a inauguré en mai dernier une centrale solaire permettant d’alimenter en électricité l’école américaine d’Antananarivo, la capitale économique et politique de l’île. L’occasion de confirmer son statut de 1er producteur d’énergie solaire de Madagascar et de la zone Océan Indien, avec un parc solaire de 90 MWc (dont 40 MWc en cours de construction).
Outre ces projets, de nouveaux contrats sont aussi à l’étude ou en cours en Afrique de l’Ouest. Au Burkina Faso, GreenYellow construit une centrale au sol de 30 MWc. En Mauritanie, le groupe est engagé dans un projet de solarisation de l’aéroport de Nouakchott, afin de couvrir 40% des besoins en électricité du site. Au Sénégal, l’entreprise française conduit pour la Société des brasseries de l’Ouest africain (SOBOA), un programme d’efficacité énergétique visant à réduire de 14% la consommation d’énergie de l’entreprise.
GreenYellow renforce sa présence au plus près du terrain
Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’entreprise mise sur la création de filiales locales dans les pays dans lesquels celle-ci s’implante. Une présence au plus près des réalités du terrain, qui permet à l’entreprise de nouer plus facilement des partenariats et d’accompagner sur le long terme les clients dans leurs démarches d’efficacité énergétique. Dès 2016, le producteur d’énergie solaire a par exemple installé des bureaux à Dakar au Sénégal. Aujourd’hui, l’entreprise opère trois contrats de performance énergétique (CPE) et deux centrales solaires dans le pays. Preuve que la stratégie d’implantation du groupe s’avère payante.
Ce nouvel ancrage territorial en Afrique de l’Ouest et l’expérience accumulée dans le reste du continent par GreenYellow sont autant d’atouts pour permettre à l’entreprise de se positionner dans le cadre d’appels d’offres, pour répondre à des sollicitations bilatérales et pour être en phase avec les ambitions de transition énergétique des entreprises et des États africains.
L’autre avantage concurrentiel de GreenYellow sur les opérateurs traditionnels du secteur des énergies renouvelables est d’assurer une prise en charge à 100% des investissements. Celle-ci permet aux clients de bénéficier d’une réduction des coûts opérationnels et des charges dès la mise en service de la solution, grâce aux économies d’énergie réalisée, et de rassurer les entreprises locales qui pâtissent d’un sous-financement chronique.
GreenYellow est capable d’investir via ses fonds propres, mais aussi grâce à l’ouverture au capital réalisée en 2018 auprès de Tikehau Capital et de Bpifrance pour un montant de 150 millions d’euros. Des capacités financières qui comptent pour beaucoup dans la réussite du modèle porté par le producteur d’énergie en Afrique. Et participent concrètement à l’électrification du continent grâce à la multiplication des sources d’énergie verte.