Les embouteillages sont monnaie courante en Afrique. Même si une mototaxi est illégale dans des pays comme le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, ces taxis sont populaires dans une grande partie de l’Afrique de l’Est, où ils sont connus sous le nom de « boda bodas », de mototaxis ou simplement motos.

Les jeunes hommes sans emploi se sont lancés dans l’industrie et fournissent maintenant un service à des millions de personnes. Au Ghana, un débat fait rage sur l’opportunité de les interdire. Pourtant, lorsque le gouvernement rwandais l’a fait il y a quelques années, il a fait un retour en arrière sur la décision après que les rues de Kigali ont été encombrées de voitures.

Un changement de politique

Le Rwanda encourage maintenant les nouvelles entreprises à relever le défi consistant à aider le gouvernement à réglementer une industrie dans laquelle la plupart des motards sont des travailleurs indépendants.

Voici une vidéo parlant de ce phénomène :

Alors que les marques plus anciennes de covoiturage, telles que YegoMoto et SafeBoda, intensifient leurs efforts pour devenir des marques bien connues au Rwanda, la société SafiRide, fondée par des diplômés américains, a lancé des taxis avec des motos électriques, promettant non seulement de contrôler leurs conducteurs, mais également de réduire la pollution.

Un marché florissant

Certaines estimations suggèrent que le marché des mototaxis en Afrique subsaharienne pourrait représenter environ 80 milliards de dollars, et que les investisseurs soutiennent vivement les start-ups engagées dans la promotion de l’Uberisation au sein du secteur.

La start-up nigériane MAX.ng, cofondée par Adetayo Bamiduro et Chinedu Azodoh, anciens élèves de la MIT Sloan School of Management, en est un bon exemple. Elle a récemment levé 6 millions de dollars auprès d’investisseurs et un million de dollars de subventions pour renforcer ses opérations en Afrique.

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Rédacteur passionné d'actualité. Depuis cinq ans, je contribue à Afriquenligne.fr, où je me spécialise dans les reportages sur les droits humains et la culture africaine. Ayant grandi dans une famille qui valorisait l'art et la politique, j'ai toujours été attirée par les histoires qui montrent la richesse et la complexité de notre continent. Je voyage fréquemment à travers l'Afrique pour recueillir des témoignages authentiques, me permettant de présenter des perspectives souvent négligées. Mon objectif est de mettre en lumière les défis et les réussites qui définissent notre identité collective. Contact : [email protected]

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