En tant que continent le plus chaud du monde et abritant six des dix endroits les plus chauds de la planète, l’Afrique a besoin d’un système de climatisation plus performant que la plupart des autres pays. Il ne s’agit pas ici d’un système de climatisation intégré dans les logements. Dans de nombreux cas, le problème de la climatisation est une question de vie ou de mort.
Selon un rapport de juillet 2018, 1,1 milliard de personnes ne disposent pas d’installations de climatisation et sont considérées comme présentant un risque immédiat. Près de 470 millions de personnes dans les zones rurales ne disposent pas de systèmes de réfrigération pour garantir la salubrité des aliments et des médicaments.
L’Afrique doit rattraper son retard
Les pays africains doivent impérativement faire plus que simplement rattraper leur retard, ils doivent entreprendre des projets afin de régler ce problème au plus vite. Sur une planète réputée en réchauffement, il ne suffira pas d’adopter simplement les technologies de refroidissement existantes.
Ci-dessous une vidéo montrant les pays les plus chauds au monde :
https://www.youtube.com/watch?v=Ww4w5g7wOSA
Les entreprises et les décideurs africains doivent montrer l’exemple au monde en adoptant des politiques durables et des technologies de refroidissement économes en énergie. En 2016, les pays africains ont montré exactement ce type de leadership en soutenant l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal, un accord mondial visant à réglementer les substances utilisées pour refroidir et chauffer la planète.
Des études ont déjà été menées
Dans les années 1980, les scientifiques ont démontré que les chlorofluorocarbures et d’autres substances utilisées dans la réfrigération ainsi que les climatiseurs endommageaient la couche d’ozone. De plus, elles laissaient passer un dangereux rayonnement ultraviolet.
En vertu du Protocole de Montréal de 1987, les nations ont réduit l’utilisation de ces substances. La couche d’ozone est en train de guérir et elle est sur le point de revenir aux niveaux de 1980 d’ici le milieu du siècle. Ces produits constituent une véritable menace climatique.