L’Afrique a progressivement accéléré son passage aux technologies modernes. Mais avec un continent confronté à une crise utilisant des outils bancaires désuets, un faible taux d’inclusion financière, une faible confiance dans le système bancaire et des coûts de transfert élevés, il est difficile pour l’Afrique de se développer efficacement. Dans cette optique, certains spécialistes voient dans le Bitcoin la meilleure solution pour les banques africains afin d’attirer des clients.
L’afrique du sud, un pays propice au développement des crypto-monnaies
L’essor technologique du continent se reflète dans la croissance rapide de l’utilisation du téléphone mobile, à la fois comme moyen de paiement et comme compte bancaire. Selon la société McKinsey, avec plus de 100 millions d’utilisateurs actifs et un volume de transactions d’environ 2,1 milliards de dollars chaque année, l’Afrique est un chef de file mondial des règlements financiers basés sur la téléphonie mobile.
Voici une vidéo en anglais donnant plus de détails concernant cette affaire :
https://www.youtube.com/watch?v=q5iE6J3ErWc
L’Afrique du Sud est la deuxième plus grande économie du continent après le Nigeria, avec un produit intérieur brut de 350 milliards de dollars, selon le Fonds monétaire international. En Afrique du Sud, les crypto-devises gagnent en popularité. Google Trends a indiqué que le plus grand nombre de recherches de Bitcoin dans le monde ont lieu dans les pays d’Afrique australe. Selon une enquête réalisée en 2018, environ 50 % des Sud-Africains envisagent de mettre leur argent dans les devises numériques.
La technologie Blockchain se développe de plus en plus
La Banque de réserve sud-africaine (SARB) a mis à l’essai un système de règlement interbancaire appelé Projet Kohka, basé sur la technologie Blockchain. Dans le but d’accélérer les paiements, le système est censé avoir bien fait son travail lors d’essais simulés pour les règlements bruts en temps réel entre institutions bancaires.
La SARB ne reconnaît pas les crypto-devises comme une monnaie légale, exhortant à la prudence dans leur commerce. L’autorité fiscale du pays a toutefois annoncé que les bénéficies réalisés sur les transactions des devises virtuelles seraient imposés conformément à la loi sud-africaine sur l’impôt sur le revenu.