Le président français Emmanuel Macron a identifié l’Afrique comme la clé pour promouvoir le made in France dans le monde. Il espère ainsi renforcer la position de la France à l’international. Emmanuel Macron est le président français le plus anglophone. Il n’hésite pas à dire que la France est de retour et qu’il veut écologiquement rendre notre planète encore plus belle.
Voici la vidéo de Macron déclarant qu’il va rendre la planète plus belle :
La maîtrise de l’anglais par Macron a surpris les dirigeants étrangers, habitués à leurs homologues français, qui refusent généralement de parler une autre langue, ou qui ont un accent très bizarre. Pourtant, malgré le fait que l’anglais soit sa langue de prédilection à l’étranger, le président français cherche également à promouvoir sa langue maternelle.
Macron assure la promotion de la langue française en Afrique
Mardi, « Journée internationale de la Francophonie », le président français va présenter son plan de promotion de l’usage du français à l’échelle mondiale. Macron a indiqué que cette étape s’avère être essentielle pour renforcer la place de la France sur la scène mondiale. Lors d’une visite au Burkina Faso en novembre, il a lancé un appel aux Africains francophones à ne pas tourner le dos à la langue de l’ancienne puissance coloniale en passant à l’anglais.
Ci-après une vidéo où Macron donne son avis sur la langue française :
https://www.youtube.com/watch?v=gS14uLA-hzM
Il a déclaré que refuser la langue française et utiliser l’anglais sur le continent africain, c’est ne pas voir l’avenir. Macron a ajouté que s’ils parviennent à instaurer cette culture, la France sera la première langue en Afrique et peut-être même dans le monde entier dans les prochaines décennies.
Qu’en est-il de la langue africaine ?
Macron a été prudent dans ses propos et est conscient du fait que toute tentative de promouvoir le français dans les anciennes colonies où Paris a soutenu les régimes autoritaires pourrait se retourner contre lui. L’un des principaux éléments de son plan est l’investissement dans l’éducation en Afrique.
Lors d’une visite au Sénégal en février, il s’est engagé à verser 200 millions d’euros pour assurer le développement de l’éducation dans le continent africain.