L’Afrique du Sud a un nouveau président en la personne de Cyril Ramaphosa. L’ancien syndicaliste a prêté serment hier en tant que cinquième président du pays.
Ramaphosa remplace Zuma
Il a pris ses fonctions après la démission mercredi soir de son ancien patron Jacob Zuma. En effet, Zuma a accepté de démissionner après que le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), eut menacé de le destituer par l’intermédiaire du Parlement. Il convient de souligner que le poste de président sud-africain revient au parti qui a une majorité au Parlement. Jacob Zuma a dit qu’il était en désaccord avec la décision, mais il a décidé de la respecter dans l’intérêt de l’unité du parti. Ramaphosa a été élu à l’unanimité par les parlementaires pour remplacer Zuma. Une nomination approuvée par le juge de la haute cour sud-africaine, Mogoeng Mogoeng.
Le forcing de l’ANC a marché
Le principal indice boursier de l’Afrique du Sud a bondi de près de 4 %. Les investisseurs ont salué la démission de Zuma après neuf ans d’accusations de corruption. Le rand sud-africain, qui a connu une hausse chaque fois que Zuma a connu des turbulences politiques, a atteint son plus haut niveau depuis trois ans face au dollar à la suite de sa démission. Dans son premier discours devant le Parlement en tant que président, Ramaphosa a appelé les politiciens à faire en sorte que : « l’Afrique du Sud doit être la priorité dans tout ce que nous faisons ». Zuma, 75 ans, a déclaré dans un discours d’adieu de 30 minutes à la nation qu’il était en désaccord avec la façon dont l’ANC l’avait poussé vers une sortie anticipée, mais il a ajouté qu’il a décidé de se plier aux directives du parti.
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