La Cour constitutionnelle zambienne a ajourné l’affaire dans laquelle quatre partis politiques demandent une interprétation de l’éligibilité du président Edgar Lungu à se présenter à l’élection présidentielle de 2021.
La Cour constitutionnelle remet l’affaire à plus tard
La juge Anne Sitali de la Cour constitutionnelle a déclaré que le tribunal ne pouvait pas prendre en main le dossier jusqu’à ce qu’une plainte déposée contre le juge Hilda Chibomba soit tranchée. Quatre partis politiques de l’opposition ont déposé conjointement une requête auprès de la Cour constitutionnelle en vue d’obtenir un avis définitif sur l’éligibilité du président Edgar Lungu à élection présidentielle de 2021. Les pétitionnaires font valoir que le président Lungu, qui a été élu pour la première fois en janvier 2015, après la mort du président Michael Sata, n’a pas exercé un mandat complet. En effet, ils soutiennent que le premier mandat complet du président Lungu commence après son investiture le 13 septembre 2016, après sa victoire aux élections plus tôt au mois d’août de la même année.
Mais que dit la loi ?
La nouvelle constitution zambienne, promulguée en août 2016, stipule qu’une personne qui a été élue deux fois à la présidence ne peut être réélue à ce poste. Le président Lungu a été président à deux reprises, en janvier 2015 et en août 2016. Mais avant que l’affaire puisse être entendue par le tribunal, la Commission des plaintes judiciaires a informé la Cour constitutionnelle que son président, le juge Chibomba, était accusé de mauvaise conduite et d’incompétence.