LE CIF ou « Cameroun Investment Forum », seconde édition, vient d’être organisé par l’Agence de Promotion des Investissements (API) dans la ville de Douala. C’est une plateforme organisée tous les deux ans en partenariat avec le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique et le Ministère de l’Économie, de la Planification et du Développement régional. Cette deuxième édition du forum a eu pour but d’accroitre la participation de chaque industrie au développement économique du Cameroun. Pour le CIF, novembre 2017, le thème central a eu un but de mettre en relation les porteurs de projets et tous les partenaires techniques et financiers pour la promotion des petites industries locales et l’attirance des investissements.
Un concept novateur pour le pays
C’est un nouveau concept créateur de développement économique pour le Cameroun. À travers l’initiative de l’API à sélectionner des projets et les collaborer avec les secteurs bancaires, notamment des banques locales ou étrangères, des fonds d’investissement, des partenaires au développement, il rentre de plain-pied dans l’accompagnement des entreprises pour leur financement. Cet accompagnement compromet plus exactement la recherche des financements auprès de toutes institutions financières, nationales ou internationales. Ce marché représente alors une opportunité pour les petites entreprises locales de se développer.
Promotion de la destination Cameroun auprès des investisseurs
Des entrepreneurs économiques, des investisseurs aussi bien nationaux qu’étrangers, des responsables d’institutions financières, économiques et bancaires locales, collaborateurs au développement… ont été au rendez-vous pour assembler leurs réflexions et échanger leurs expériences dans le but d’attirer les investisseurs de choisir le Cameroun. Ils ont également pour but d’accroitre la capacité du pays à accueillir des investissements générateurs de recettes. Cette deuxième édition devrait alors de nouveau déboucher sur l’épanouissement de nombreux projets d’investissement productif contribuant à l’émergence du Cameroun en 2035, selon le souhait du Chef d’État camerounais.