Le chemin vers la paix véritable semble encore long et semé d’embûches.
La guerre civile entre le Tigré et le pouvoir fédéral d’Addis-Abeba, allié à l’Érythrée et aux régions éthiopiennes Amharas, a laissé des cicatrices profondes. Bien que l’accord de paix ait mis fin aux combats, les défis pour la reconstruction et le retour à la normale sont immenses.
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Les promesses non tenues de l’accord de paix
Initialement, l’accord de paix de Pretoria a apporté un souffle d’espoir. Les services publics ont été relancés, les communications rétablies et les financements du gouvernement ont repris. Le plus important était l’absence de combats, apportant un semblant de tranquillité.
Malheureusement, cet espoir a rapidement été terni. Les progrès ont ralenti, et les promesses de retrait des troupes étrangères et de retour des déplacés ne se sont pas concrétisées. Les habitants du Tigré font face à une occupation continue et à des souffrances humaines ininterrompues.
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Les obstacles politiques et administratifs
Le manque de volonté politique est souvent cité comme la principale cause des retards dans l’application de l’accord. Le gouvernement fédéral d’Addis-Abeba est accusé de ne pas faire assez pour retirer les troupes Amharas et Érythréennes.
Le chef du TPLF, Debretsion Gebremichael, affirme que le problème va au-delà des simples obstacles administratifs. Selon lui, une véritable volonté politique aurait permis une application plus rapide de l’accord.
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Un désintérêt international inquiétant
La communauté internationale semblait initialement préoccupée par le conflit au Tigré. Cependant, une fois l’accord de paix signé, l’attention s’est déplacée vers d’autres crises mondiales comme celle en Ukraine.
Le manque d’aide humanitaire est criant, et les besoins des populations tigréennes restent énormes. L’absence de soutien international complique les efforts de reconstruction et de réhabilitation.
🔍 | Résumé |
---|---|
🛑 | Souffrances continues malgré l’accord de paix |
🚧 | Retards dans l’application des mesures |
🌍 | Désintérêt international croissant |
⚖️ | Accusations de génocide et responsabilité |
Les défis de la sécurité et de la démobilisation
Le retour des déplacés et la sécurisation des zones restent des problèmes épineux. Pour le TPLF, la sécurité doit être assurée par les forces tigréennes, mais le gouvernement fédéral d’Addis-Abeba pense différemment.
La démobilisation des combattants tigréens est également retardée par l’occupation continue. Tant que les forces Amharas et Érythréennes ne se retireront pas, le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réintégration) ne pourra pas être pleinement mis en œuvre.
- Défis de la reconstruction et de la réhabilitation
- Manque d’aide humanitaire et de soutien international
- Accusations de génocide et responsabilités politiques
Malgré ces nombreuses difficultés, les Tigréens restent déterminés à trouver la paix. Cependant, les questions demeurent : combien de temps encore devront-ils attendre pour que leurs souffrances cessent?
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Est-ce que la communauté internationale va enfin agir pour aider les Tigréens? 🤔
Pourquoi les troupes étrangères ne se retirent-elles pas malgré l’accord de paix?
Merci pour cet article détaillé, il est crucial de ne pas oublier le Tigré.
Je suis sceptique quant à l’application de cet accord de paix…
Les Tigréens ont-ils une chance de voir la fin de leurs souffrances dans un avenir proche?
Quelle est la position des États-Unis dans ce conflit?
Encore une fois, les promesses politiques ne sont pas tenues ! 😡
Je suis touché par la résilience des Tigréens. Courage à eux.