Héritant de 9 athlètes africains parmi ses 36 membres, l’Equipe Olympique des Réfugiés se prépare à prendre part aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Ces sportifs, à la force de l’espoir et au courage indomptable, représenteront des centaines de milliers de réfugiés à travers le monde. Une occasion pour sensibiliser le monde sur la crise migratoire mais aussi pour célébrer le triomphe de l’esprit humain.
Une diversité à l’image du monde des réfugiés
Avec 11 pays représentés et une palette de 12 disciplines sportives, l’Équipe Olympique des Réfugiés est un miroir de la diversité du monde des déplacés. Ces athlètes proviennent de 23 hommes et 13 femmes, soutenus par le programme de solidarité des athlètes réfugiés du Comité International Olympique. L’équipe comprend entre autres le boxeur congolais Cindy Ngamba, la piste éthiopienne Farida Abaroge, le taekwondo iranien Kasra Mehdipournezhad vivant en Allemagne, et le tireur Edilio Francisco Centeno Nieves originaire du Venezuela.
Une équipe fille de la solidarité
Née de la volonté du Comité International Olympique de permettre aux athlètes déplacés de poursuivre leur carrière sportive, l’Equipe Olympique des Réfugiés a vu le jour aux Jeux de Rio en 2016. Une initiative salutaire qui témoigne de l’engagement du mouvement olympique à valoriser la persévérance des réfugiés et à donner de l’espoir à cette population marginalisée. C’est d’ailleurs dans cette perspective que Thomas Bach, le président du CIO, déclare que leur présence lors de ces jeux est l’occasion pour tous de prendre conscience de l’ampleur de la crise des migrants et de l’importance de soutenir ce genre d’initiative.
Un symbole d’espoir pour des millions de réfugiés
En dépit de leurs histoires personnelles marquées par les guerres, la persécution et le déplacement, ces athlètes représentent aujourd’hui un tableau de force, de résilience et peuvent incarner un symbole d’espoir pour eux-mêmes et pour tous les réfugiés à travers le monde. Comme le souligne Thomas Bach, même en dehors de leur performance sportive, ces athlètes rendent fier l’ensemble des réfugiés en se tenant debout sur la scène mondiale.
Une présence en évolution constante
Depuis leur première participation à Rio en 2016, l’Equipe Olympique des Réfugiés a enregistré une croissance significative. Dix membres seulement étaient présents à Rio, avec la nageuse syrienne Yusra Mardini comme première athlète à concourir sous le drapeau de l’équipe. Trois ans plus tard, aux Jeux de Tokyo, l’équipe a quasiment triplé de taille avec 29 athlètes en lice dans 12 disciplines sportives. Un signe incontournable qu’il s’agit d’une matérialisation vivante de la solidarité internationale dans sa forme la plus pure.
A l’orée des Jeux Olympiques de Paris 2024, que seront les suites réservées à ces valeureux athlètes ? Comment leur parcours et leur combat pourront-ils inspirer et changer le discours sur les réfugiés dans le monde ? Le monde sportif, et au-delà, le public global sont invités à observer et à réfléchir sur ces questions à travers les performances de ces athlètes exceptionnels.