Partir à la découverte des merveilles de l’Afrique à bord d’une croisière, une idée nouvelle qui commence à faire des vagues dans cet immense continent riche de potentiels touristiques, mais aux limites du transport aérien récurrentes.

Les ambitions de Maimouna Baba Danpullo

Avec l’industrie de la croisière reprenant son essor après la pandémie, Maimouna Baba Danpullo poursuit son rêve de voir l’Afrique explorer cette forme de tourisme. Sa passion pour le secteur remonte à plusieurs années et s’est renforcée avec son entrée dans l’industrie. Lors de récentes discussions à la Cruise Week Europe, elle a plaidé pour une plus grande inclusion de l’Afrique dans ce domaine en plein essor. Sa conviction, basée sur un regard stratégique aiguisé, est que l’Afrique est un marché potentiel pour le tourisme de croisière qui offre des alternatives séduisantes aux contraintes du transport aérien.

Une croisière en Afrique, où en sommes-nous ?

En dépit de son enthousiasme, Danpullo est consciente du défi à relever. Actuellement, les pays d’Afrique subsaharienne sont largement ignorés par les compagnies de croisières. Le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud sont les principales étapes des croisières sur le continent africain. L’Afrique du Sud, en particulier, a fait des investissements significatifs dans ce domaine. Les îles et archipels tels que Maurice, les Seychelles et Madagascar sont également des destinations populaires pour les croisières. Cependant, Danpullo rêve d’élargir le secteur aux pays subsahariens et de voir les croisières sillonner tout le continent africain.

Les marchés potentiels pour la croisière en Afrique

Pour Danpullo, l’Afrique regorge de pays qui pourraient être des destinations de croisière intéressantes. Cela inclus le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Tanzanie, pour n’en citer que quelques-uns, qui sont tous prêts à accueillir les croisiéristes. A cet effet, elle plaide pour une ouverture du marché africain à la croisière, tout en étant consciente du besoin de patience avant de voir de grands changements se produire.

La question environnementale

Alors que le secteur des croisières est confronté à une pression croissante en Europe pour son impact sur l’environnement, Danpullo estime que le problème est bien géré par les compagnies de croisière. Selon elle, de nombreuses compagnies travaillent pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, y compris par le remplacement de leur combustible par de l’hydrogène. L’industrie est donc en train de refaire ses bateaux pour accomplir ces objectifs environnementaux.

Coriger les idées fausses sur le tourisme de croisière

Danpullo s’emploie également à déconstruire le stéréotype selon lequel la croisière est un luxe réservé à l’élite. La jeune femme souligne qu’il existe des croisières abordables qui peuvent être une option attrayante pour les familles qui souhaitent voyager sans les contraintes du transport aérien. Elle plaide pour une prise de conscience que le tourisme de croisière peut offrir une bonne valeur en permettant aux voyageurs de visiter de nombreux pays et de profiter de toutes les commodités à bord.

Comme l’industrie du tourisme cherche à se réinventer après la pandémie, la proposition de Danpullo pour une plus grande exploration du tourisme de croisière en Afrique est une option intéressante qui offre un potentiel considérable. Toutefois, la question demeure : l’Afrique est-elle prête à s’aventurer dans ces nouvelles eaux du tourisme ?

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Originaire d'une ville vibrante d'Afrique, je suis un journaliste passionné par les récits de mon continent. Diplômé en journalisme, j'ai fondé Afriquenligne, en étant captivé par le désir de révéler les réalités africaines. Je voyage pour offrir des reportages authentiques, visant à transformer la perception de l'Afrique. Contact : [email protected]

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