Dans une mise en scène annuelle saisissante, typique du Vendredi saint, un villageois des Philippines a été cloué pour la 35e fois sur une croix, attirant une foule de spectateurs ébahis et médusés.
L’événement de Pampanga
Le rituel a eu lieu dans la province de Pampanga, dans le nord du pays, une région connue pour maintenir vives ces traditions de Pâques considérées par certains comme un spectacle sacré, mais par d’autres comme un acte de foi déconcertant. Le villageois, un homme d’âge moyen et de constitution robuste, est monté volontairement sur la croix, laissant entrer les clous dans sa chair dans une réplique de l’épreuve que Jésus-Christ aurait subie il y a plus de 2000 ans.
Un acte de foi répété
C’est la 35e fois que cet homme se soumet à ce rituel. Chaque année, il se prépare mentalement et physiquement à être cloué sur la croix en bois, dans un acte qu’il voit comme une façon de renouveler sa foi et d’honorer la tradition. Malgré les protestations de personnes qui voient cela comme une forme de masochisme sacrilège, cet homme reste inébranlable dans sa conviction.
Des réactions variées
Cet événement annuel attire une large gamme de réactions. Pour certains, c’est un spectacle effrayant et inconfortable. Pourtant, pour d’autres, c’est une démonstration émouvante de dévotion religieuse. Malgré la controverse, des milliers de personnes continuent de se rassembler chaque année pour assister à cet événement, provenant non seulement du reste des Philippines mais aussi d’autres pays.
Une tradition controversée
Malgré sa répétition annuelle, le rituel fait l’objet de critiques acerbes. De nombreux écclésiastiques locaux ont condamné la pratique, la jugeant contraire aux enseignements de leur foi. Il y a un débat continu sur le caractère approprié de ces représentations, certaines personnes suggérant qu’elles pourraient être vues comme une glorification de la violence plutôt qu’un acte de dévotion religieuse.
Malgré les controverses, la pratique persiste, mettant en lumière le spectre de croyances qui existe au sein de la communauté religieuse et soulignant le rôle complexe que la foi peut jouer dans la vie des gens. Pour l’homme qui continue à monter sur cette croix année après année, c’est un acte de foi personnelle qu’il est prêt à subir malgré le tollé.