João Lourenço, président de l’Angola a entamé les discussions avec l’ambassadeur de Chine en Angola afin de stimuler le tourisme bilatéral. Une initiative qui vise principalement à attirer davantage de touristes chinois vers le pays africain et qui souligne l’importance de consolider les liens touristiques entre les deux nations.
Renforcement des relations touristiques sino-angolaises
La volonté du président angolais de renforcer les liens touristiques avec la Chine n’a jamais été aussi manifeste. Suite à une rencontre avec le diplomate chinois, il a clairement exprimé son envie d’exploiter davantage le potentiel qu’offre le secteur du tourisme angolais. Le président a notamment mis en exergue le fait que son pays dispose d’attraits touristiques uniques pouvant intéresser les visiteurs chinois.
Il ne s’agit pas uniquement d’attirer des visiteurs chinois, l’objectif implicite étant de développer le secteur touristique du pays tout entier. Le président entend ainsi faire du tourisme un véritable levier de croissance économique pour l’Angola.
Un potentiel touristique à valoriser
L’Angola possède un patrimoine naturel et culturel riche et diversifié. Des parcs nationaux avec une faune et une flore variées, des plages dorées bordées par l’océan Atlantique ou encore un riche patrimoine historique sont entre autres, des atouts majeurs pour le tourisme angolais. Le potentiel existant est indiscutable. Il ne reste plus qu’à le valoriser auprès des visiteurs chinois.
Le soutien de l’ambassadeur chinois à cette initiative du président angolais conforte l’idée qu’une collaboration bilatérale dans le domaine du tourisme pourrait être bénéfique pour les deux pays. L’officialisation de cette volonté commune de renforcer les liens touristiques sino-angolais est une étape importante vers la concrétisation de cet objectif.
La diversification économique en ligne de mire
Au-delà du tourisme, cette initiative témoigne de la volonté du président angolais de diversifier son économie. L’Angola, principalement dépendant de ses exportations de pétrole, subit les fluctuations des cours mondiaux. Le tourisme apparaît donc comme un secteur à développer pour réduire cette dépendance. Cette rencontre a permis de mettre en lumière ce potentiel inexploité et d’ouvrir la voie à de nouvelles perspectives de collaboration entre l’Angola et la Chine.
Serait-ce le prélude d’une nouvelle ère pour l’économie angolaise ? Et comment la Chine, qui possède déjà des intérêts économiques significatifs en Angola, pourrait-elle contribuer à cette évolution ? Des questions restent en suspens, mais une chose est sûre, les discussions engagées par le président João Lourenço ouvrent la porte à de nouvelles possibilités pour le tourisme et l’économie de son pays.
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