Le Maroc a eu une récolte de céréales inhabituellement productive l’année dernière, et comme le coût d’importation de la nourriture et d’autres produits de base a considérablement augmenté, le pays ne semble pas encore prêt à réduire le pouvoir d’achat de ses citoyens.
Dans un rapport financier de Bloomberg, l’ancien directeur de la banque centrale marocaine Abdelouahed El Jai a suggéré qu’il serait hâtif que le gouvernement arme sa politique monétaire. Il a également affirmé qu’il était probable que le gouvernement maintienne les taux d’intérêt actuels.
Une situation prometteuse
Malgré la chute des chiffres du tourisme qui a amputé une grande partie des revenus du Maroc l’année dernière, les agriculteurs marocains ont déclaré un rendement trois fois supérieur à la normale lors de la récolte de cette année. S’il est chronométré correctement, le Maroc pourrait potentiellement tirer parti de cette offre massive à son avantage économique pendant la flambée actuelle des prix alimentaires mondiaux.
Ci-dessous une vidéo expliquant le taux d’intérêt :
Une raison possible du choix du Maroc de maintenir des taux d’intérêt bas est le faible appétit d’emprunt que les Marocains ont actuellement pour contracter des emprunts. La société d’investissement marocaine CDG Capital a indiqué que la majorité des prêts contractés l’année dernière étaient parrainés par le gouvernement et étaient principalement concentrés dans des secteurs fortement touchés par la pandémie.
Une tendance qui devrait se poursuivre
La CDG a prédit que cette tendance se poursuivrait cette année et s’accompagnerait d’une détérioration continue de la qualité des actifs, qui pousserait les banques à être plus exigeantes et à resserrer leurs critères de risque pour les nouveaux prêts.
Alors que le Maroc poursuit sa détermination à atténuer les effets de la pandémie sur son économie, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour encourager une résurgence des dépenses à l’intérieur du pays.