La demande de riz étuvé de bonne qualité est élevée dans certaines parties de l’Afrique, d’est en ouest, du nord au sud. En 2015, la consommation de riz dans les pays était estimée à environ 26 millions de tonnes, dont 13 millions de tonnes étaient importées sur le continent.
D’ici 2025, la consommation de riz sur le continent devrait atteindre les 34,9 millions de tonnes. Selon l’estimation de la Banque africaine, ce secteur pourrait devenir un moteur de croissance économique en Afrique.
Un joyau pour les étuveuses de riz
Pour relever ces défis, le pacte riz de Technologies for African Agricultural Transformation (TAAT) déploie un système d’étuvage innovant et respectueux de l’environnement, appelé GEM.
Ci-dessous une vidéo expliquant cette technologie en anglais :
Parrainé par la Banque Africaine de Développement dans le cadre de son Initiative Nourrir l’Afrique, le principal objectif du TAAT est d’améliorer l’activité agricole à travers l’Afrique et permettre la hausse de la productivité tout en réduisant les risques et en encourageant la diversification. D’autre part, elle cherche aussi à stimuler l transformation dans 18 chaînes de valeur agricoles dans divers domaines. Le programme augmente la productivité agricole grâce au déploiement de technologies agricoles éprouvées et performantes à grande échelle le long de neuf pactes de produits sélectionnés, dont le riz.
Une technologie rentable
L’utilisation de la technologie GEM réduit le temps de cuisson à la vapeur du paddy de 60 à 20 min, les pertes après récolte de 6 % à <0,5 % et la consommation de bois de chauffage de 41 à 100 %.
Le remplacement du bois de feu par la balle de riz se traduit par une économie de 30 dollars EU par tonne de riz étuvé. Le riz étuvé moulu a une teneur plus élevée en vitamines B, en minéraux et présente des propriétés digestives plus lentes et un indice glycémique plus bas que le riz blanchi blanc. Le biochar produit à partir de la balle de riz brûlée est utilisé pour améliorer la fertilité du sol.