La pandémie du coronavirus a parfois fait ressortir le meilleur de l’humanité, à d’autres, il a révélé nos défauts. Par contraste, par exemple, les dons massifs de matériel de combat contre cette maladie de la Chine à l’Afrique et les mauvais traitements infligés aux migrants africains ont récemment été rencontrés dans la ville méridionale chinoise de Guangzhou.
Les images des médias sociaux ont montré que les porteurs de coronavirus étaient expulsés de force des hôtes et des logements et forcés de dormir dans la rue. Une vidéo a montré un restaurant qui interdisait apparemment aux Noirs d’entrer.
La réaction de la Chine
Les incidents ont été rapidement traités par les autorités. La Chine a déclaré qu’elle avait une tolérance zéro pour la discrimination et travaillait avec les autorités locales pour améliorer leur méthode de travail, tout en s’efforçant de discréditer les rapports.
Ci-dessous une vidéo relatant ces faits :
https://www.youtube.com/watch?v=lMem9VjkElo
Les dirigeants africains semblent avoir accepté l’explication. Mais parmi le grand public en Afrique, les scènes de Guangzhou ont provoqué une fureur à une échelle qu’on n’a jamais vue auparavant. Et les gens sont en colère non seulement à propos du racisme, mais aussi à propos de ce qu’ils considèrent comme un déséquilibre fondamental dans cette relation soi-disant chaleureuse.
L’Afrique subit encore
Il n’y a pas de prix pour deviner pourquoi les gouvernements africains appliquent une diplomatie prudente dans leurs relations avec Pékin. La Chine est le plus grand pays créancier du continent et les liens commerciaux de son projet Belt and Road s’étendent du Soudan à l’Afrique du Sud.
Mais à cette occasion, ces gouvernements sont terriblement déconnectés de leurs engagements en matière de droits de l’homme et de leur peuple. Les réponses des dirigeants africains ont été timides, ou pire a ressemblé à une tentative de présenter des excuses au nom de la Chine.