La chancelière Angela Merkel a délaré que le continent africain avait un rôle important, offrant ainsi plus de chances que de risques. Mais l’industrie allemande veut de meilleures garanties de crédit. Le deuxième dialogue de Berlin sur le pacte avec l’Afrique, lancé en 2017 lors de la réunion du G20 et i devait durer deux jours, a débuté à Berlin avec la participation des chefs de gouvernement et d’entreprises de 12 pays partenaires africains.
Reconnaissant qu’elle avait visité moins de la moitié des 54 pays africains, Mme Merkel a affirmé qu’elle était convaincue que le renforcement des investissements privés de la plus économie d’Europe aiderait le continent africain à se développer par ses propres moyens.
Population jeune en passe de doubler
Le ministre allemand du Développement, Gerd Müller, a indiqué que l’Afrique, dont la population devrait doubler d’ici 2050 et a une moyenne d’âge de 22 ans, représente un potentiel de consommation énorme.
Voici les intentions de l’Allemagne concernant le développement de ses entreprises en Afrique :
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Cela a été particulièrement le cas dans la poussée mondiale pour les technologies des énergies renouvelables pour lutter contre le dérèglement climatique. Le ministère veut encourager les entreprises allemandes à faire des investissements importants dans ce secteur. Malgré la mise à disposition d’un fonds de développement d’un milliard d’euros il y a un an, les entreprises françaises et britanniques investissaient maintes fois en Afrique.
Les entreprises allemandes hésitent
Cette hésitation vient des banques qui, en règle générale, refusaient de garantir des crédits aux entreprises des secteurs de l’énergie et des transports en Afrique, parce qu’elles estimaient que les risques étaient trop élevés.
Le gouvernement ne soutient pas le développement des entreprises allemandes en Afrique. Ceci n’est pas le cas pour d’autres pays comme la France, l’Inde ou encore la Chine. Des garanties de crédit du gouvernement allemand à des conditions attractives étaient nécessaires. Il y a actuellement près de 800 entreprises allemandes présentes sur le continent. Selon les données récentes, 5 % seulement des autres entreprises allemandes prévoient de tels investissements à l’avenir.