Le sujet des études africaines est un problème important pour s’engager collectivement, explicitement et de manière critique avec ce qui est de plus en plus un sujet de discussion dans le monde : le capitalisme. Il existe une grave pénurie au cœur de la communauté des études africaines en Europe occidentale, et sans doute dans tout le Nord mondial, d’une exploration collective explicite, ciblée, soutenue et à grande échelle, portant sur les nombreuses caractéristiques multiformes de la société.
Par exemple, dans des pays comme le Kenya et l’Ouganda, et en particulier dans leurs grandes villes, on peut trouver beaucoup de phénomènes sociaux typiques de la société capitaliste contemporaine à travers le monde.
Des pays africains s’inspirant du capitalisme occidental
Qu’ils se produisent dans le nord du monde comme à Paris, Berlin, Londres ou en Afrique à l’instar de Kampala, Nairobi et Pretoria, le mélange et le type de phénomènes similaires sont frappants. Tous sont inspirés par les mêmes choses telles que les médias sociaux, les faux débats d’actualité ou encore le mauvais temps.
Voici une vidéo relatant ces faits :
Certains pays africains peuvent-ils être considérés comme des pays capitalistes du point de vue des phénomènes sociaux observables dans la vie quotidienne, dans les grandes villes ? La réponse est probablement oui.
Un impérialisme sur le continent
L’utilisation du terme « ruée » est une référence très directe au sujet de l’impérialisme en Afrique, et donc à un phénomène général majeur de l’économie politique capitaliste. Si l’on distingue certains pays, la littérature sur le capitalisme dans l’Ouganda contemporain, par exemple, est rare.
La situation académique n’est pas très différente au Kenya. L’Afrique du Sud est cependant une exception. Il est aussi possible d’étendre cette discussion à la question des nombreux aspects politico-économiques, sociaux et culturels de l’impérialisme en Afrique. Il existe aussi des déficits et des lacunes majeurs.