La généticienne sud-africaine Vinet Coetzee a élaboré un scanner pour diagnostiquer le paludisme. Selon elle, ce dispositif peut être utilisé dans les zones rurales d’Afrique sans avoir besoin d’échantillons de sang ou de réaliser des tests en laboratoire. Elle a déclaré que cet équipement pourrait réduire les inégalités en matière de santé et éradiquer le paludisme en Afrique.
Le prototype figurait parmi les projets de recherche mis en évidence lors de la conférence Next Einstein Forum qui s’est tenue le mois dernier au Rwanda. Cette initiative a pour objectif d’encourager les jeunes scientifiques africains. Les organisateurs la considèrent d’ailleurs comme le plus grand rassemblement de scientifiques sur le continent.
Promouvoir les innovations
Selon le professeur de chimie nigérien Peter Ngene, l’Afrique devrait entrer dans une nouvelle ère grâce au développement des nouvelles technologies. Il a d’ailleurs décrit comment il envisageait d’utiliser la nanotechnologie pour stocker efficacement l’énergie solaire dans les batteries à hydrogène.
Le président rwandais Paul Kagame, actuel président de l’Union africaine, a ouvert la réunion en liant les progrès scientifiques au développement de l’Afrique dans son ensemble. Il a déclaré qu’il est essentiel de disposer d’une compétence suffisante en mathématiques. Il a ajouté que, pendant trop longtemps, l’Afrique a été en retard.
Ci-dessous, les déclarations en anglais du président Paul Kagame :
Le next einstein forum, le rendez-vous des scientifiques africains
Le Next Einstein Forum a commencé en 2013 pour aider le continent à se développer. Aujourd’hui, il parraine 19 boursiers africains dans le domaine de la science. Ce forum est l’occasion pour les scientifiques africains de parler de leurs nouvelles recherches.
Cette conférence est organisée par l’Institut africain des sciences mathématiques, qui offre des bourses aux étudiants afin d’obtenir des masters en mathématiques dans des écoles en Tanzanie, en Afrique du Sud, au Sénégal, au Rwanda, au Ghana et au Cameroun. Plus de 1 500 étudiants provenant de 43 pays africains ont été diplômés depuis 2003 grâce à ce programme.