Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a critiqué l’engagement économique de la Chine en Afrique, avant sa première visite officielle sur le continent. Il a indiqué que la Chine encourageait la dépendance, utilisait des accords dans son seul intérêt et mettait en péril les ressources naturelles de l’Afrique.
Ci-dessous les propos de Tillerson en anglais concernant la Chine :
Rex Tillerson a également annoncé un plan d’aide humanitaire de 533 millions de dollars. Lors de son voyage, il cherchera à construire des ponts après que les propos du président Trump envers les pays africains en janvier. M. Tillerson a prononcé son discours à l’Université George Mason en Virginie, peu avant son départ pour Tchad, Djibouti, Éthiopie, Kenya et Nigéria.
Quel est le but de cette visite en Afrique ?
Lors de son discours, M. Tillerson a exposé les thèmes de son voyage. Il a particulièrement abordé le sujet du terrorisme, la démocratie, le gouvernement, le commerce et l’investissement en Afrique. Ensuite, il s’est lancé dans sa critique contre la Chine. Il a déclaré que l’initiative chinoise avait pour objectif d’améliorer l’infrastructure de l’Afrique, mais que leur approche avait conduit à une dette croissante.
Ci-dessous une vidéo en anglais parlant de la visite de Tillerson en Afrique :
Au cours des deux dernières décennies, les échanges commerciaux entre l’Afrique et la Chine ont fortement progressé. Les minerais du continent sont exploités par des investisseurs chinois. En retour, ils ont réalisé de nombreuses constructions en Afrique, comprenant des routes.
Les états-unis sont liés à l’afrique
La sécurité et la prospérité économique des États-Unis sont liées à celles de l’Afrique comme jamais auparavant, a déclaré M. Tillerson. Il a indiqué que le plan d’aide visera à améliorer la vie des personnes touchées par les pénuries alimentaires et les conflits en Somalie, au Soudan du sud, en Éthiopie et dans le bassin du lac du Tchad.
Tillerson a ajouté qu’il a déjà effectué de nombreux voyages en Afrique, dans le cadre de son travail. En effet, il a dirigé une entreprise spécialisée dans le secteur pétrolier. Cette visite coïncide avec celle de son homologue russe, Sergueï Lavrov, qui se rend cette semaine en Angola, en Éthiopie, au Mozambique, en Namibie et au Zimbabwe.