Le tribunal administratif du Caire a rejeté l’appel contestant l’éligibilité du candidat présidentiel Mousa Moustafa Mousa à la prochaine élection présidentielle égyptienne.
Mousa moustafa mousa sera bel et bien candidat
Plus tôt en février, l’avocat Tarek al Awady a déposé une requête auprès de la Cour administrative suprême pour tenter de mettre en doute la validité de la candidature du président du parti Al-Ghad, Mousa Mousa. Awady a fait valoir que Mousa n’a pas obtenu un diplôme universitaire, ce qui est un critère clé pour les candidats à l’élection présidentielle. Mousa avait précédemment annoncé qu’il avait obtenu un diplôme étranger dont la valeur était supérieure à tout autre diplôme pouvant être obtenu en Égypte. Mousa a révélé dans une interview télévisée locale qu’il détient un diplôme de maîtrise en architecture délivré par une université française, ajoutant qu’il avait été certifié par le ministère des Affaires étrangères.
Une élection qui s’annonce passionnante
Un représentant de l’Autorité nationale électorale a déclaré que l’organisme avait vérifié et était satisfait de la validité du document éducatif de Mousa. La décision du tribunal signifie que la bataille électorale opposant Mousa au président sortant Abdel Fattah el-Sisi aura bien lieu. Le gouvernement de Sisi a été accusé d’utiliser des pratiques non démocratiques pour empêcher toute campagne avant les élections. D’ailleurs, plusieurs politiciens et militants des droits de l’homme ont appelé au boycott des élections du 26 mars prochain, alors même que la commission électorale continue de promettre son engagement à mener une élection crédible. Il convient de souligner que 60 millions d’électeurs éligibles iront dans les bureaux de vote entre le 26 et le 28 mars pour élire le prochain président de la République, tandis que les Égyptiens vivant à l’étranger voteront entre le 16 et le 18 mars.