Situé au nord-est de Ouagadougou, le musée en plein air de Loango est devenu un sanctuaire pour de nombreux touristes qui aiment les sculptures en granit.
Apprécier l’art au milieu de la nature
Sur une superficie d’environ de 1 km² dans un univers minéral, au milieu des herbes sèches, des formes sculpturales apparaissent lors de campagnes organisées chaque année. À l’aide de marteaux, de burins et d’autres perforateurs, les artistes livrent un aperçu des différents thèmes africains, tout en apportant une touche de modernité. C’est en 1989 que des sculpteurs ont exposé pour la première fois des œuvres. Ces œuvres de dix-huit artistes de treize pays différents retracent le passé culturel commun des Noirs en général et en particulier du peuple « Mossi », au Burkina Faso.
Voici un reportage d’Euronews sur le musée en plein air de Loango.
Des problèmes de soutien
Au fil des années, d’autres artistes ont rempli le site d’œuvres de tous horizons. « Aujourd’hui, Loango dispose de plus de 300 sculptures. Il n’y a pas que sur ce site que les artistes s’expriment. En fait, il y en a un autre. Ça aurait été une bonne chose d’organiser une exposition tous les deux ans, mais depuis 1989, nous n’avons pas pu y parvenir en grande partie à cause de fonds insuffisants. En effet, nous n’avons pas de financement externe », a déclaré le conservateur du site de sculpture de granit de Loango. Le ministre de la Culture du Burkina Faso, Issouf Sawadogo, est déterminé à promouvoir les programmes culturels. « Nous allons accompagner et soutenir le site de Loango parce que la culture est une industrie. Pour l’instant, nous sommes dans un pays qui importe plus de biens culturels qu’il n’en exporte et nous devons être en mesure de renverser la tendance », a déclaré Sawadogo. De plus, les autorités prévoient désormais d’ouvrir une école, un centre de santé et un théâtre sur le site de sculpture de Loango.
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