Airtel, le premier opérateur de télécommunications en Afrique, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il envisagerait de quitter les marchés kenyan, rwandais et tanzanien. Cependant, la firme a affirmé qu’elle restait ouverte à une fusion ou à une acquisition pour sauver ces investissements qui ne sont pas rentables.
Airtel maintient son cap
Airtel Africa a déclaré dans un communiqué qu’elle cherchait d’autres options pour rentabiliser ses activités dans ces pays. « Nous avions déclaré que nous sommes ouverts à toutes les opportunités, que ce soit sous la forme d’acquisition ou de fusion. Il n’a jamais été question de quitter ces marchés, mais de les transformer en activités viables », indique le communiqué. Par contre, selon plusieurs analystes, la sortie de ces trois marchés aiderait le géant des télécoms à réduire ses pertes et à augmenter ses marges sur le continent africain. Cependant, ce n’est pas l’objectif qu’Airtel s’est fixé au moment de son implantation en Afrique. D’ailleurs, dans le même communiqué, Airtel a réaffirmé sa mission d’être soit le premier, soit le deuxième opérateur dans chaque pays ou elle opère. Airtel se tourne toujours vers une politique de « consolidation du marché ».
Airtel veut élargir ses activités en Afrique
Le gouvernement kenyan, par l’intermédiaire du secrétaire d’État à l’information, à la communication et à la technologie, Joe Mucheru, a déclaré qu’il n’avait pas encore reçu de notification officielle indiquant qu’Airtel prévoyait de quitter le Kenya. Toutefois, cette volonté d’Airtel de passer par une acquisition ou une fusion semble indiquer que la firme est en train de revoir sa stratégie pour l’Afrique. D’ailleurs, quelques analystes ont déclaré que si l’intérêt déclaré d’Airtel pour l’achat de 9mobile, le quatrième plus grand opérateur mobile au Nigeria, se traduisait par un accord, il deviendrait le plus grand opérateur téléphonique du continent.