Deux Africaines ont été élues juges à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, aux Pays-Bas, lors de la dernière réunion de l’Assemblée des États partie à New York.
Quatre tours de scrutin ont été nécessaires
La procédure d’élection nécessitait une majorité des deux tiers des voix pour que soit élu un juge de la Cour internationale qui statue sur les affaires de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Après quatre tours de scrutin, la juge Reine Alapini-Gansou du Bénin et la juge Solomy Bossa de l’Ouganda ont été élues avec, respectivement, un total de 83 voix et de 81 voix. La candidate ghanéenne Henrietta Mensa-Bonsu a échoué dans sa tentative de rejoindre la CPI puisqu’elle a terminé avec un total de 60 votes, bien en deçà du minimum de voix requis.
Qui sont ces deux femmes ?
Il est important de retracer le parcours de ces deux femmes juges. Reine Alapini-Gansou est à la tête de la commission des droits de l’homme en Afrique depuis 2009. Elle a également été membre permanent à la Cour d’arbitrage de l’ONU depuis 2011. De plus, elle a remporté le Human Rights Award dans le cadre de la célébration de la cinquantième année de l’indépendance des pays africains. De son côté, la juge Solomy Balungi Bossa est membre de la Cour africaine des droits de l’homme. Parmi les fonctions qu’elle a occupées au niveau continental et international, elle a siégé à la Cour de justice de l’Afrique de l’Est de 2001 à 2006, au Tribunal pénal international des Nations-Unies pour le Rwanda pendant dix ans (2003-2013) et siège maintenant à la Cour d’appel et à la Cour constitutionnelle ougandaise.
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