Polémique ou vérité ? Nombreux sont les Nigériens qui se posent la question depuis le mois de septembre de cette année. Bien que l’on ait déjà recensé plus d’une trentaine de cas à travers le pays, les habitants sont encore sceptiques quant à la présence de cette maladie sur le territoire nigérien. Elle peut être mortelle même si elle est moins grave que celle que l’on trouve sur l’homme qui, rappelons-le a été éradiquée depuis bien des années dans certains pays. Pour information, la variole du singe ou l’orthopoxvirose simienne se transmet à l’homme par les rongeurs comme les rats ou par les primates.
Un fléau national qui envahit tout un pays
Une agitation générale a été remarquée dans le pays le 22 septembre 2017 lors de la confirmation d’une possible épidémie de la maladie dans le Sud-Est à Bayelsa. Elle s’est répandue ensuite dans la capitale, à Lagos où l’on recense le plus d’habitants. À partir de ce moment, la variole du singe a pris une ampleur nationale et elle est restée au cœur du débat de tous les jours. La crainte et la panique ont commencé à s’installer et nombreux sont les gens qui ont recouru à l’automédication. Pour éviter le trouble au sein de la population, l’État a appelé tout individu, de se rendre dans le centre de santé la plus proche pour suivre des traitements.
Une maladie très contagieuse
Classée comme étant une maladie tropicale, la variole est considérée comme une maladie endémique. Selon les dernières statistiques, plus d’une dizaine de personnes atteintes de la variole du singe sont décédées en Centrafrique. Connue également sous l’appellation de monkey pox, elle peut être éradiquée complètement grâce à la collaboration de l’État et de toute la population. Pour ce faire, le plus simple c’est de suivre les consignes des autorités sanitaires.