Depuis quelque temps, on a découvert de nombreux sites d’hydrocarbures au large de la côte du Sénégal et de la Mauritanie. Ces sites sont devenus des vraies opportunités pour le pays si on ne parle que le développement économique. Mais malheureusement, cette source de développement, connue internationalement, peut devenir également une source de problème pour le pays. Des risques et menaces variées l’attendent.
De plus en plus de sociétés d’exploitation
On dirait bien que le pays ou bien les richesses du pays attirent les investisseurs étrangers pour l’exploitation. Auparavant, il y a déjà eu deux étrangers, Kosmos, américain et Cairn, écossais ayant récolté les avantages de l’offshore dans la côte sénégalaise. Il a eu également la grande société anglaise BP qui a investi dans le large de la côte sénégalo-mauritanien. Il y a quelques mois, un nouvel investisseur français, le groupe TOTAL a aussi signé son accord avec l’état sénégalais pour une exploitation. C’est là que se doute la société civile sur les risques engendrés par ces exploitations pétrolières. Ces dernières doivent être préoccupantes et surtout doivent être axées sur le développement durable.
Des autorités négligentes
Après la dernière négociation entre les autorités sénégalaises et la société TOTAL, la société civile, notamment des politiciens et des spécialistes dans le domaine de l’exploitation minière du pays ont évoqué leur avis par rapport à cette situation. Ahmadou Ndiaye, un analyste politique, se soucie des périls que ces exploitations sur le long des côtes du Sénégal, peut faire subir à l’environnement. De la société civile, Abdou Aziz Diop s’est également manifesté, il a mentionné qu’il n’y avait aucun débat public concernant les négociations. Un géologue, Fary Ndao, s’est également exprimé sur les risques de ces exploitations. Faudra-t-il appliquer les normes se trouvant dans l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives), dont le Sénégal est membre. Cette initiative vise surtout à exploiter tout en réduisant la pauvreté et en visant le développement durable.