La vente de médicament illicite est un fléau qui met en danger la vie des patients. Récemment, ce phénomène a pris de l’ampleur au Niger. Ce marché gagne un peu plus de terrain en Afrique. Une nouvelle saisie de quantité impressionnant de médicaments a été réalisée au Niger. Ce cas de figure n’est pas nouveau en Afrique, car presque tous les pays africains font face à ce problème. Malgré les campagnes de sensibilisation effectuées ici et là, les vendeurs de médicaments à la sauvette colonisent le marché.
Médicaments contrefaits et copies de produits pharmaceutiques
Cette saisie de médicaments a été composée essentiellement de médicaments contrefaits ainsi que des copies de produits pharmaceutiques. Une fois de plus, cela démontre que les pays en développement constituent une cible facile pour les contrefacteurs et les faussaires. Les cachets et autres pilules vendus sont, non seulement contrefaits, mais aussi vendus assez cher.
La cargaison
En tout, 1813 cartons de faux médicaments ont été immobilisés. Cela est l’équivalent de treize tonnes de marchandises. Ces derniers ont présenté à la presse ce lundi par les services nigériens chargés de la répression du trafic illicite de stupéfiants. Selon eux, cette prise a été une cargaison destinée pour la vente dans le marché local. Elle provient acheminée d’Inde et passe par un port ghanéen avant d’aboutir à Niamey. La cargaison est constituée essentiellement d’anti-inflammatoires et d’antalgiques avec des indications douteuses et des mentions choquantes telles que “Laissez à la portée des enfants”.
L’Inde est à l’origine de cet envoi, car il est le pays reconnu comme étant le spécialiste dans la contrebande de médicaments. Le pays produit alors des produits pharmaceutiques illégaux destinés aux pays pauvres comme l’affriquée.