Un passager de Kenya Airways qui est arrivé à Nairobi mardi 28 janvier après-midi sur un vol de Guangzhou présentant des symptômes pseudo-grippaux est le premier cas suspect de coronavirus originaire de Wuhan en Afrique de l’Est. Le patient est actuellement mis en quarantaine à l’hôpital national Kenyatta à Nairobi.
Cela survient après que l’ambassade de Chine au Kenya a publié un communiqué de presse disant qu’elle surveille de près l’entrée des Chinois au Kenya, réitérant les mesures prises en Chine pour empêcher la propagation du virus. Le cas potentiel de coronavirus au Kenya, ainsi que celui d’un étudiant de 34 ans qui est arrivé sur un vol de Pékin à la Côte d’Ivoire dimanche dernier, souligne la nécessité pressante pour les gouvernements africains de prendre des mesures préventives contre la propagation du virus mortel.
Des contrôles accrus
L’Éthiopie, un pays qui entretient des liens de plus en plus étroits avec la Chine, contrôle également les vols en provenance de pays présentant des cas avérés de contraction des coronavirus. Les médias ont signalé que jusqu’à quatre personnes soupçonnées d’être infectées par le virus avaient été isolées à Addis-Abeba.
Ci-dessous les détails de cette nouvelle en anglais :
Trois des personnes étaient des étudiants des universités de la région de Wuhan. Deux zones de dépistage de la fièvre ont été construites à l’aéroport international de Bole et deux hôpitaux d’Addis-Abeba restent en attente de cas potentiels.
Des mesures encore insuffisantes
Même si la prévention et les contrôles du virus à l’entrée sont une première étape essentielle, cela peut ne pas être suffisant. Malgré les mesures mises en place, le passager de Kenya Airways a été contrôlé et autorisé par les autorités sanitaires du port de Chine à l’aéroport international de Guangzhou.
Le problème est la longue période d’incubation du coronavirus. Alors que les vols directs depuis les villes chinoises vers les principaux hubs d’Afrique de l’Est et de l’Ouest varient de 12 à 13 heures, les symptômes peuvent apparaître entre deux et 14 jours après l’exposition.