Les contribuables sud-africains devraient se préparer à toute une série d’éventuelles hausses d’impôt au cours du prochain exercice, le gouvernement pouvant s’appuyer sur les pools de taxes existants pour contribuer à augmenter les recettes.
Les chercheurs de Momentum Investments ont publié un aperçu du budget à moyen terme (MTBPS) présentant 11 flux de recettes fiscales possibles que le gouvernement peut choisir d’exploiter, ainsi que leur probabilité de mise en œuvre. Le service des recettes sud-africaines (SARS) et le Trésor national sont confrontés à une bataille ardue pour combler un déficit de revenus considérable, les recettes fiscales des derniers exercices ayant été considérablement réduites à la cible.
Assiette fiscale sous pression
Selon Momentum Investments, malgré une augmentation du nombre de contribuables enregistrés de 4,8 millions en 2011-2012 à 20 millions en 2016-2017, les contribuables évalués sont passés de 6,4 millions à 4,9 millions au cours de la même période, ce qui met en évidence une réduction de l’assiette fiscale.
Ci-dessous une vidéo en anglais relatant ces faits :
L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IPP) représentait une part plus importante des recettes fiscales totales en 2017-2018, soit 38,1 %, contre 29,6 % en 2007-2008. Cela est dû aux hausses récentes de l’IPP et à un allégement limité du glissement des tranches, lorsque l’inflation pousse le revenu dans des tranches d’imposition plus élevées, entraînant une augmentation de l’impôt sur le revenu mais aucune augmentation du pouvoir d’achat réel.
D’où proviendront les taxes ?
Momentum Investments a noté que, parmi les quelques options à la disposition du gouvernement, il s’attend à ce que les taxes sur les tranches, les taxes sur les carburants et les taxes sur l’alcool et le tabac contribuent à générer des recettes fiscales supplémentaires au cours du prochain exercice.
Selon Momentum, d’autres options sont disponibles, mais sont moins susceptibles d’être ciblées, notamment des hausses supplémentaires du taux de TVA et de l’impôt sur les sociétés, qui sont peu probables à ce stade.