La plateforme d’échanges de crypto-devises du Zimbabwe, Golix, est désormais présente dans sept pays africains. Malheureusement, son volume de transactions reste encore très bas en raison de ce qui semble être une concurrence étroite entre les anciens et les nouveaux échanges qui se disputent un marché restreint, élitiste mais en croissance constante. Le plus grand défi pour le marché africain est d’inciter les investisseurs particuliers à placer leur argent dans les devises numériques.

Volume mensuel inférieur à 100 000 dollars

Au cours des deux derniers mois, Golix a permis à des personnes originaires de sept pays d’Afrique d’acheter et de vendre des devises virtuelles dans leur pays d’origine. Cependant, la plateforme d’échanges basée au Zimbabwe a du mal à augmenter son volume sur ses nouveaux marchés. Environ 100 000 dollars de Bitcoins sont échangés chaque mois sur chaque plateforme Golix en Afrique du Sud, au Cameroun, au Rwanda, au Nigeria, Au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

Ci-après une vidéo en anglais détaillant cette affaire :

https://www.youtube.com/watch?v=lZld-s8SyRo

Selon le directeur de communication de la société Nhlalwenhle Ngwenya, leur volume quotidien dans chacun des 7 pays où ils sont présents aujourd’hui est encore très faible. Toutefois, l’entreprise fait actuellement l’objet de nombreuses plaintes concernant des problèmes opérationnels. Un bug a en effet empêché certains investisseurs d’échanger leurs crypto-devises.

Golix, un véritable pionnier dans le secteur

On attribue à Golix la popularité des crypto-monnaies au Zimbabwe. D’ailleurs, la société est la première plateforme d’échanges du pays à permettre aux gens d’acheter et de vendre des crypto-devises. Sur une période de deux ans, Golix a échangé l’équivalent de 20 millions de dollars en Bitcoins. Le nombre de traders actifs a également augmenté pour atteindre 50 000 mi-mai.

L’entreprise s’attendait à connaître le même succès dans les autres pays. Golix espérait utiliser une ICO de 32 millions de dollars pour mettre en place des plateformes d’échanges dans plusieurs pays africains au cours des quatre prochaines années.

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Originaire d'une ville vibrante d'Afrique, je suis un journaliste passionné par les récits de mon continent. Diplômé en journalisme, j'ai fondé Afriquenligne, en étant captivé par le désir de révéler les réalités africaines. Je voyage pour offrir des reportages authentiques, visant à transformer la perception de l'Afrique. Contact : [email protected]

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