L’investissement dans les infrastructures pourrait aider le continent africain à se développer, mais il est encore trop faible. La nécessité d’investir dans l’énergie et les infrastructures connexes en Afrique peut difficilement être surestimée. Il y a environ 1,25 milliard d’Africains actuellement. D’ici 2050, ils devraient être plus de 2 milliards. Le continent représente en effet plus de la moitié de la croissance démographique mondiale.
Le Nigéria compte à lui seul plus de 300 millions d’habitants. L’Afrique a un grand potentiel économique. Certains pays, comme le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie, affichent déjà des taux de croissance économique de plus de 6 % par an. D’autres, comme le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, ont adopté un nouveau leadership axé sur la compétitivité et la modernité.
L’Afrique toujours en retard ?
Malgré la croissance de certains pays africains, il y a encore près de 600 millions d’Africains qui vivent dans des conditions difficiles et n’ont pas accès à l’électricité. D’autres vivent encore dans la pauvreté. Grâce à des approvisionnements énergétiques sûrs et abordables, il sera possible d’améliorer la vie des Africains.
Découvrez ci-dessous une vidéo montrant l’importance de l’accès à l’énergie en Afrique :
Cependant, les niveaux d’investissement actuels seraient encore très bas. Un investissement de plus de 1,5 milliard de dollars sera nécessaire d’ici 2050 dans le seul secteur de l’énergie. Les projets indispensables vont des centrales électriques et des réseaux électriques à des fournitures plus petites, mais néanmoins cruciales, pour couvrir les sites plus isolés.
L’énergie, un secteur encore négligé en Afrique
L’accès à l’énergie constitue le premier pas vers le développement. En effet, sans lumière, mobilité ou chaleur, il y a peu de chances d’échapper à la pauvreté. Mais le secteur privé considère qu’une grande partie de l’Afrique est dangereuse et que les entreprises peuvent être dépassées par les défis de la sécurité ainsi que de la corruption.
Certaines parties du continent présentent un environnement à très haut risque que beaucoup choisissent simplement d’éviter. C’est une bonne raison pour laquelle le conseil d’administration de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, réuni cette semaine en Jordanie, devrait accepter d’étendre son activité à l’Afrique subsaharienne.
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