Les autorités éthiopiennes ont décidé de restreindre l’accès aux réseaux sociaux à la suite de nouveaux affrontements qui ont provoqué des morts dans la région d’Oromia.
Une restriction prévisible
C’est le portail d’information populaire, Addis Standard, qui a révélé l’information en premier. Ainsi, on put prendre connaissance du fait qu’il était impossible d’accéder à Internet dans les zones touchées par les affrontements, y compris la capitale Addis-Abeba. D’après ce que l’on a pu lire sur le portail, « la restriction est survenue à la suite de la multiplication des manifestations d’étudiants dans différents campus. Ils sont descendus dans la rue pour protester contre l’assassinat d’un étudiant et d’au moins 1 5 civils à Chelenko. » Il semble, cependant, qu’en utilisant un réseau VPN (Virtual Private Networks), il est possible d’accéder à certains sites Web. Ces VPN sont essentiellement configurés en réseau pour limiter le nombre d’utilisateurs.
Une pratique courante en Éthiopie
Ce n’est pas la première fois que le pays coupe le réseau Internet pour des raisons politiques. Mais le cas le plus récent a eu lieu au mois de juin dernier, où la connexion Internet a été suspendue lors d’un examen national. A l’époque, les autorités ont évoqué une décision visant à assurer l’intégrité et la transparence des examens d’entrée à l’université. « La restriction de la connexion Internet qui a lieu actuellement vise à empêcher que les sujets d’examen ne fuitent à nouveau », a déclaré Mohammed Seid, responsable des relations publiques au sein du bureau éthiopien des affaires gouvernementales. De plus, dans le passé, le gouvernement a accusé certains militants d’abuser des réseaux sociaux pour inciter les citoyens à descendre dans la rue et manifester contre e gouvernement.