L’insalubrité, la panique et surtout le décès règnent à Madagascar ces derniers mois durant la période pesteuse. Le dernier bilan du ministère de la Santé publique démontre une cinquantaine de morts avec plus de 300 cas à suspecter. Effectivement, un total désordre se présente dans tous les domaines, surtout dans l’enseignement. Afin de garantir la sécurité des élèves et d’atténuer la propagation de la peste, le ministère de l’Éducation nationale a décidé de reporter la rentrée scolaire pour la deuxième semaine de novembre. Cette décision concerne toutes les Zones Administratives Pédagogiques (ZAP) de la capitale et de quelques régions victimes, et s’applique donc à toutes les écoles privées et publiques.
La réticence des parents sur les frais de scolarité
La plupart des écoles privées commencent l’année scolaire le mois de septembre et après la décision du Ministère de l’Éducation, les cours ont été suspendus et ne reprennent que le 6 novembre. Face à cette situation, certains ont déjà payé les frais scolaires et d’autres sont encore dans le doute de payer ou non le mois non travaillé. Il existe même des parents qui demandent le remboursement des paiements préalablement effectués. À cet effet, chacun a ses avis, mais ce qui est compréhensible c’est que le programme scolaire doit être rattrapé et que les cours de septembre et octobre seront toujours pris en compte, mais seulement reportés.
L’opposition de certaines écoles catholiques contre la nouvelle date de rentrée scolaire
L’Unicef et l’OMS accordent un appui considérable à la Nation en procédant à la distribution de plusieurs équipements indispensables dans les établissements scolaires. Un système de renforcement des établissements médicaux est aussi adopté pour éviter la contamination. Compte tenu de ces mesures, certaines écoles catholiques refusent d’attendre la date déclarée comme rentrée officielle pour garantir le bon déroulement du programme scolaire. Sur ce, les membres de la direction diocésaine de l’enseignement catholique (DIDEC) et quelques agents ministériels se réunissent pour un partage d’informations afin d’avancer la rentrée scolaire. Par conséquent, un bon nombre d’élèves ont repris leurs bancs le 25 octobre. Toutefois, cette situation laisse les parents d’élèves dans la totale crainte comme l’épidémie pesteuse n’a pas encore pris fin.
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