Un rapport rédigé par l’Institut Statistique de l’UNESCO ou ISU démontre un résultat positif sur la scolarisation des élèves et étudiants en Afrique Subsaharienne récemment. Après un grand investissement dans l’éducation, cet organisme constate une réelle croissance dans le secteur de la scolarisation au cours de la dernière décennie. Pourtant, la situation reste très fragile parce qu’il existe toujours des régions qui sont incapables de garantir une meilleure éducation. L’organisation, en effet, ne cesse d’encourager tous les pays à consacrer beaucoup d’efforts dans ce domaine parce que l’objectif est encore loin.
Un investissement pour l’éducation en Afrique mérite une mention assez bien
Un concret progrès se présente dans le domaine éducatif en Afrique, un rapport démontre les points positifs pour plusieurs régions même si d’autres obtiennent encore de mauvaises notes. Ce résultat est un encouragement pour l’organisation dans l’espoir qu’un jour à l’autre l’éducation pour tous trouvera sa place en Afrique. En 2008, les inscriptions dans les écoles primaires et les supérieures augmentent jusqu’à 60%. Les réelles dépenses en éducation ont progressé de 6% et un bon nombre d’investissements supplémentaires aide à supprimer les droits d’inscription pour les enfants scolarisés au primaire. Ces chiffres indiquent que l’effort rapporte ses fruits surtout pour le Mozambique, le Burundi, le Lesotho, le Sénégal, le Cameroun, l’Angola, l’Éthiopie, le Botswana, l’île Maurice et surtout l’Afrique du Sud.
Un souci d’équité s’impose pour les autres régions d’Afrique
Nombreux sont les dysfonctionnements éducatifs qui peuvent être cités dans la Centrafrique, le Rwanda, la Sierra Leone, l’Ouganda, la Guinée et à Madagascar. Dans ces pays figure la catégorie des mauvais élèves avec un investissement inférieur à 100$ par an et par enfant. D’abord, la cause principale est le coût très élevé de la scolarisation malgré la suppression du droit d’inscription. Ensuite, les salles de classe sont médiocres en plus d’être surchargées. Enfin, le partage de l’investissement reçu est inapproprié en fonction du type d’enseignement. À Madagascar par exemple, 27% du financement public est dédié à l’éducation, mais seulement 9% des élèves peuvent accéder à l’université. Malgré l’investissement qui ne cesse de s’accroitre, beaucoup de pays encore sont incapables d’assurer un système éducatif pour tous les enfants et même s’ils parviennent à les faire étudier, nombreux d’entre eux n’arrivent même pas à terminer l’enseignement primaire.