L’économie égyptienne a commencé à s’améliorer, mais n’a pas encore récupéré du soulèvement de 2011 et des années de troubles qui ont suivi, selon l’agence de notation Moody’s. L’une des principales réformes à l’ordre du jour concerne les petites et moyennes entreprises (PME).
Améliorer l’environnement de travail des PME
Une nouvelle loi devrait entrer en vigueur avant la fin de cette année. Sous ce régime, les PME seront taxées selon un système simplifié. Il vise à encourager ces entreprises à opérer dans l’économie formelle. Tareq Qabil, ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, a déclaré : « Nous travaillons actuellement sur une loi pour les petites et moyennes entreprises. Et c’est une loi très importante. Premièrement, elle inclura les petites entreprises dans un secteur réglementé qui n’existait pas auparavant. Deuxièmement, cette loi inclura une mention qui, nous l’espérons, les motivera à passer du secteur informel au secteur formel. »
Un salut qui passe par les emprunts et les investisseurs
Le programme de réformes du gouvernement a également été crucial pour le programme de prêts du Fonds monétaire international de 12 milliards de dollars sur trois ans. « Les PME sont considérées comme le secteur le plus important sur lequel nous travaillons », a déclaré Dalia Salem, chef de secteur de la coopération européenne au ministère de la Coopération internationale. Nous avons beaucoup de jeunes en Égypte et, grâce au développement économique, nous devons leur offrir des possibilités d’emploi grâce à des petites et moyennes entreprises. » Les emprunts et les investissements directs à l’étranger, soutenus par le FMI, ont contribué à la croissance de l’économie égyptienne. Elle a connu une hausse de 4,9 % au quatrième trimestre de l’exercice 2016-2017, mais n’a pas encore retrouvé ses niveaux d’avant la crise de 2010.
Ça vous a plu ? 4.5/5 (25)
